2014/04/03

Playa y ciudad


Ce matin, une manif au coin de notre rue. On n'arrive pas à comprendre les slogans. Ça nous fait réaliser que, comme touristes, on reste vraiment extérieurs à la vie réelle des gens. On sait que la vie est dure en Espagne, mais pour nous, rien n'y paraît. Pas plus d'itinérants qu'à Montréal, pas de signes visibles de pauvreté.

Voici la vue de notre chambre d'hôtel. La manif n'est pas vraiment visible.


C'est encore pluvieux aujourd'hui. Comme c'est notre dernière journée à Málaga, on va quand même marcher jusqu'à la plage. En passant par un très beau parc et un malecón fleuri. Le trottoir est recouvert d'un toit-parasol. C'est joli mais sans doute plus utile contre le soleil que contre la pluie. 



Après quelques kilomètres, on se retrouve à la plage. Avec des centaines de touristes européens, Ils ont déguerpi dès que les sirènes se sont fait entendre. C'est Ti-Jean Tremblay qui serait jaloux!


Une promenade sur les 5 km de plage avec l'idée de trouver un restaurant de fruit de mer.


La plage est en sable grossier. Il n'y a personne à la mer, c'est trop froid, mais les petites gargottes qui servent des poissns au barbacoa sont ouvertes. 

Pour retourner à la ville, Édouard nous fait passer par une partie plus populaire de Màlaga pour nous rendre au "terminal de buses" acheter notre billet pour Ronda. On part demain matin. Jusqu'ici, on s'était cantonnés dans le "casco historico", comme le vieux Québec de Málaga. La partie populaire est aussi intéressante, avec des églises très semblables à celles de l'Amérique centrale.


Mais entourées de buildings très modernes.


On termine le périple par une visite au Musée d'art contemporain, qui a une exposition de 2 Américains. Dont un caricaturiste de gauche. 


Comme les textes sont en espagnol, j'admirais l'humour ibérique et la fine analyse politique, avant d'apprendre qu'il s'agissait d'un caricaturiste américain nommé KAWS. Je vais chercher rendu chez nous. J'ai vraiment apprécié son cynisme.


L'autre américain sculpte des similis Mickey Mouse. Ça nous a fait rigolé. On croyait que c'était un balon. Mais non. Du bois massif. Laminé. Gossé. Poncé. Lustré. Assez inquiétant de se donner tant de peine pour recréer l'impression d'une miquette gonflable.

En route vers la maison, on s'arrête acheter quelques tranches de jambon (le monsieur trouve notre accent espagnol bien drôle!).


Et une grosse bouteille de bière (souvenir de l'envol), avant de rentrer chez nous, ou Édouard s'installe pour faire les comptes.


Détails insignifiants :

Le bois utilisé pour le bbq qui cuisait notre dorade est de l'olivier. Ça sentait vraiment bon sur toute la plage! Le bbq man m'a dit que c'était souvent utilisé pour chauffer les maisons à la campagne. Ça sentait encore meilleur que le bois d'érable, ou de mesquite!

On a acheté le jambon dans une boutique de jambon. Les jambons sont installés sur une table, le sabot est encore sur la patte! Il y en a 6, en ordre de qualité. On a pris le plus cheap! Pas sûre que ce soit le bon choix, à en juger par la mine du vendeur.

H





2 commentaires:

Anonyme a dit...

Oh! Chouette! Une photo d'Hélène quand elle était petite!

Contente de vous lire! Xoxo Sophie

Edouard a dit...

Salut Sophie. Mais alors c'est qui son tit nami?
É.