2014/04/01

Hélène rencontre Pablo: Málaga


C'était mon poisson d'avril!


Mais on est vraiment à Málaga.

Arrivés au petit matin, dans un aéroport presqu'ussi vide qu'endormi, on a facilement pu rejoindre le centre de la ville par train et trouver notre "hostal". Montréal devrait s'inspirer de cette idée pour lier l'aéroport à la ville. Pour nous rendre à PET ça nous a coûté 20$ et pris une heure en transport en commun. Ici l'équivalent a pris 20 minutes et coûté deux fois moins cher.

Installés assez rapidement on se rend au marché pour les provisions. La Gravol faisait encore effet, ou peut-être les 7 heures d'avion, et on avait hâte de rejoindre notre lit. Mais la vie, la beauté du marché nous ont requinqués. Des fruits et légumes frais qui sentent l'été. Des étals de poissons qui sentent le poisson frais et non le fond de ruelles. Des variétés exotiques de charcuteries, d'olives et de fromages se sont retrouvées dans notre sac à collation. Tellement exités/endormis qu'on en a complètement oublié de prendre des photos. Mais pas au moment de notre premier piquenique sur la terrasse de l'hostal.


Heureusement pour nous la sieste est une institution ici. On en a profité pour faire passer la Gravol et le jambon.

Vers 17 h, à nous le vieux Málaga. Très agréable. Des palmiers partout, sauf sur les photos qu'on a prises. Beaucoup de choses pour occuper le touriste et sa compagne. On arpente le coin, histoire de planifier la suite des choses. Un théâtre romain en ruine, comme il se doit, une cathédrale, un musée Picasso, derrière, et un labyrinthe de rues et de ruelles, de places et de boutiques.


Place de la Merced on a même croisé "Bici", le petit cousin sans doute de notre bicyclette nationale..

Vers les 20 h, il commençait à y avoir de l'activité sur les terrasses, même s'il ne fait qu'autour de 15 c. Faut dire que plusieurs sont réchauffées par des bornes calorifiques. On a hésité devant le "Tapeatro", juste à côté du théâtre Cervantes, mais on a pensé qu'un bon jeu de mot ne garantit pas nécessairement une bonne cuisine. Y'avait aussi un resto chinois qui sentait vraiment bon. C'est finalement au "Tapeo de Cervantes" que s'est fait notre initiation à la cuisine espagnole. 

WOW! comme dirait Catherine Perrin. Jamais manger de la poulpe, du boudin, des calmars et des champignons préparés et servis de cette manière. Une expérience gastronomique, toujours en paraphrasant cette chère Catherine. Le vin choisi était plus ordinaire... On ne peut pas tout avoir, même si on le veut et Lonely Planet nous dit où le trouver.





2 commentaires:

Y. a dit...

De la bonne San Miguel en plusss :)

Edouard a dit...

Vraiment bonne. Pas cher en plus. 1€ le litre. Faut dire que sur les terrasses, la caña , un verre de 250 ml coûte près de 2 €. Vive la grosse!