2011/12/11

Début officiel


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Avec le parté pour l'anniversaire de Hélène, c'est le début officiel de la saison des fêtes des Lavallière-Lemieux-Talbot. Mercredi on décore la cabane.

2011/11/11

Colloque "Les politiques de Victor-Lévy Beaulieu" à l'UQÀM







La Société des Études Beaulieusiennes présente son deuxième colloque le 18 novembre prochain à 9h au local DR-200 du pavillon Athanase-David de l’UQAM. Les portes ouvriront à 8h30.




Voici le programme

9 h : Première séance (Présidence : Michel Nareau)

Alexis Lussier : Un rêve québécois : Politique du mystère au pays interdit du massacre
Frédéric Rondeau : «  Une plus grande fatigue encore » : VLB et la contre-culture
Johanne Pelland : La conquête du pouvoir symbolique

11 h : Deuxième séance (Présidence : Karine Rosso)

Sébastien Parent-Durand : La grande tribu : histoire et politique
Stéphane Inkel : Figures de l’origine et lieux du fantasme dans BIBI
Isaac Bazié : La représentation de l’Afrique dans BIBI et la problématique postcoloniale

14 h : Troisième séance (Présidence : Pierre Laurendeau)

Patrick Leroux : Les charges des origines impitoyables : croisement du personnel et du politique dans le théâtre de VLB
François Ouellet : Roman, Père et Pays : féerie pour une autre fois
Guillaume Lafleur : L’empire du refus : entre Victor-Lévy Beaulieu et le cinéma
Jacques Pelletier : L’antiterre : fin d’un cycle, fin d’un monde ?


16 h : Table ronde (Présidence : Jacques Pelletier)

Avec la participation d’Andrée Ferretti, auteur et militante, Amir Khadir, porte-parole et député de Québec solidaire, Robert Laplante, chercheur et directeur de la revue l’Action nationale.





2011/10/16

Je viens de découvrir le nouvel interface de Blogger. Pas mal sympathique. Ça donne le goût de m'y remettre.

2011/05/18

De retour au Canada: Nuestro Mundo (suite et fin)


Dans mon billet précédant, je vous ai parlé longuement de Nuestro Mundo, sans avoir vraiment de photos appropriées pour illustrer le propos. Ça fait qu'on y est retourné. Tout d'abord pour un dernier Chin Chin: Un trago de Flor de Caña et une petite Toña à la santé de tous nos amiEs de Solidarité Sud qui ont partagéEs ce lieu et beaucoup d'autres choses avec nous, au Nicaragua:


Salud!

Et pour prendre quelques photos un peu plus significatives des lieux.

La cathédrale et, en blanc, Nuestro Mundo qui se découpe sur le volcan Mombatcho.


La façade de Nuestro Mundo.


La cathédrale vue du rez-de-chaussé de Nuestro Mundo.


Le balcon du deuxième, avant que les clients ne se pointent.


Vue de la cour intérieure.


L'escalier vue du Bar.


L'escalier libéré de sa "cage d'ascenseur", vue de côté.


Vue de face.

Le propriétaire était là. Il était très fier de la restauration de ce bâtiment, particulièrement des travaux de libération de l'escalier. À juste titre. On a échangé quelques mots. Mon experte en accent Espagnol m'a fait remarqué qu'il avait un accent anglais, probablement américain. Il semblerait que beaucoup des restaurations faites à Granada, au cours des dernières années, l'ont été par de nouveaux propriétaires, venus de l'étranger. Mais ça c'est une autre question! On peut au moins reconnaître que celle-ci est faite avec goût et dans le respect du patrimoine architectural.











2011/05/17

De retour à Granada: Nuestro Mundo

A Granada pour une troisième fois au cours de notre séjour en Amérique Centrale, cette année. La ville est toujours aussi belle. Et même elle devient de plus en plus belle à chaque passage. On sent que les choses vont bien à Granada et que les améliorations, les rénovations vont bon train. Par exemple le restaurant bar Nuestro Mundo. (Si vous googlez ce nom, n'apparaitront que des critiques gastronomiques, élogieuses par ailleurs, et une référence à ce billet.)


La Cathédrale vue du point de vue opposé au Nuestro Mundo.

Un site extraordinaire: au coin du Parc Central, juste à côté de la cathédrale. Il y a trois ans, au rez-de-chaussé il y avait un joli petit bar, style colonial. Du jazz. Très agréable le soir. On pouvait y manger des grillades et regarder passer la vie dans le parc d'en face. Le bâtiment était magnifique mais plutôt délabré. Au fond, juste à côté des toilettes, un très bel escalier en bois sculpté semblait mener nulle part. Le coin était sombre, fermé, pas très inspirant. On se demandait à quoi devait servir un tel escalier avant, au temps colonial...


Hélène a pris cette photo du balcon de Nuestro Mundo.

A notre grande surprise, lors de notre premier passage en février dernier, au cour d'une excursion de fin semaine organisée par Solidarité Sud, Nuestro Mundo avait un bar au deuxième avec un grand balcon qui rendait encore plus agréable l'observation de la vie du Parc Central et la contemplation du coucher de soleil sur les couleurs éclatantes de la cathédrale. On a pu voir enfin où conduisait l'escalier et apprécier sa beauté. En plus, comme nous l'a fait découvrir Philippe, on y sert de savoureux mojitos, bien frappés, avec de la menthe fraiche. Du haut de ce bar on pouvait voir aussi, à l'arrière, une belle cour intérieure complètement à l'abandon, remplie des débris accumulés au cours des ans. Un spectacle extraordinaire parce que, au loin, s'élève le volcan Mombacho. (Une photo à la fin de ce billet.) Le coucher de soleil en face, le lever de la lune au dessus du volcan: tout cela dans la même demie-heure. Un lieu magnifique! Mais quel bordel quand les yeux revenaient sur le plancher des vaches. En plus l'escalier est sombre, une cloison l'entoure. On se sent comme dans une cage d’ascenseur. Vous comprendrez que c'est tout de suite devenu le lieu de rencontre des Solidariens du Sud, malgré les petits inconvénients. Mais on sentait qu'il y avait encore de la place pour de l'amélioration.

Durant notre séjour au cours de la semaine sainte, nous sommes allés faire notre pèlerinage au Nuestro Mundo, avec Christiane et Robert. Le balcon nous permettait d'assister de loin aux nombreuses activités religieuses au cours de cette semaine, qui est la principale semaine de vacance des Nicaraguayens. Les processions passaient juste à nos pieds. Les Mojitos étaient toujours aussi bons. Le spectacle itou. Un petit plaisir de plus: l'escalier avait perdu sa cage! On pouvait voir l'escalier de l'extérieur et voir la cour intérieure de l'escalier. La cour était un chantier. Le serveur nous dit qu'on était en train de préparer le jardin pour agrandir le restaurant tout autour.


Une de mes photos pitoyables, mais c'est la seule que j'ai, du balcon de Nuestro Mundo. Deux Solidariens du Sud mettent en pratique la technique d'observation et d'apprentissage tout en "disfrutant" des mojitos.

Un mois plus tard, après notre tournée au Costa Rica avec la petite famille et sur le point de revenir au pays, on est repassé au Nuestro Mundo, histoire de saluer nos amiEs Solidariens en prenant un mojito à leur santé, on a pu constater que les réparations avancent: on a un périmètre de bien défini pour le jardin. Les toits autour du périmètre sont terminés avec de la belle tuile de terre cuite et pas l'affreuse tôle ondulée. Tout est nettoyé. L'aménagement du restaurant et du jardin reste à faire. Mais c'est évident que pour la prochaine semaine sainte, va falloir réserver d'avance pour pouvoir assister aux spectacles des premières loges. Ça va être magnifique.



Une vue du Mombacho prise du Grand Lac Nicaragua lors d'une excursion dans les "Isletas". Les autres prises du balcon sont encore pires que la précédente. Snif!

Demain je m'envole. Vole vole vole, papillon bleu... La suite dans quelques jours. Peut-être.

2011/05/14

Enfin

Après plusieurs semaines de vaines tentatives, j'ai fini par récuper mon blogue qui était disparu de mon compte. J'ai hâte de m'y remettre.

2011/03/08

Un défilé hypique pas typique

On s'attendait à une parade de "Cowboys". On l'attendait depuis 13 heure, dimanche passé. Pas du tout ce qui s'est passé. On a eu droit à une concours d'habilité équestre, dans la rue, vers les 16 heures. On s'attendait à un défilé, une parade, avec chars allégoriques et fanfares. Pas du tout. Un seul char, à la toute fin du défilé: un simili "saloune" avec quatre "cowgirls" en petite tenue qui se dandinaient en faisant la promotion de la cerveza Toña. Quand aux fanfares, il y en avait plusieurs, de style marimba: elles ne paradaient pas; elles faisaient en fait du porte à porte, s'arrêtant ici et là pour faire danser les spectateurs qui regardaient passer les chevaux, bien assis sur le trottoir, devant leur maison, un verre de rhum ou de bière, ou les deux, à la main.

Faut dire que les préparatifs ont duré une bonne partie de la journée. Ce cowboy-ci est en fait un photographe avec des chevaux de bois pour photographier les enfants.



Les vrais cavaliers et cavalières, de toutes âges, sont partis du marché dans le bas de la ville et ont serpenté à travers les rues de la ville, tout en nous faisant la démonstration de leur habilité équestre: chevaux et cavaliers dansent dans les rues. Toutes les manoeuvres imaginables, des plus difficiles aux plus spectaculaires sont permises. Par petits groupes de deux ou trois, même par dizaine à l'occasion, les participants vont et viennent, passent quatre ou cinq fois devant un pâté de maison en exécutant les manoeuvres les plus complexes. Aucune chorégraphie de groupe. Un joyeux bal. Après quelques passes on fait un arrêt, histoire de reposer les chevaux et leur maître. On placote avec les amis spectateurs, on se désaltère, on fait faire un petit tour à un enfant. Et on continue. Pour recommencer les mêmes manèges quelques maisons plus loin. Bien entendu, la canette de cerveza se porte fièrement de la main droite, tandis que la gauche commande la danse du cheval.




Celui-ci était particulièrement fier de sa monture et il prenait facilement la pose.




Même Miss Boaco était de la partie.


Plusieurs femmes et beaucoup de jeunes participaient au défilé.







Nous étions situés devant la pizzeria, sur le trottoir ombragé de la maison ombragée d'un des stagiaires de Solidarité Sud, plutôt vers la fin du défilé qu'au début. Les chevaux écumaient. Les cavaliers commençaient à être un peu pompette. Je m'étais dit que j'irais au Parque Central pour voir comment tout cela se terminait. Mais l'attente depuis 13h et le dur labeur de photographier tous ces événements avaient engendré une grande faim. Donc, le char de la Toña aussitôt passé, on s'est rendu au "Borbon" pour souper.


Les amis m'ont dit que le tout s'est terminé tard dans la nuit, après une soirée de musique, de danse, le tout bien arrosé.

Ce qui fait que le lendemain matin, plusieurs se sont levés avec la gueule de bois et l'haleine de cheval. Notre amie Michèle qui a le bonheur de loger tout près du Parque Central, nous as dit que la fête a fini très tard.

2011/03/06

Un dimanche à Santa Lucia

La veille on avait pourtant bien pris la peine de s'informer auprès d'un chauffeur, au terminus même. On croyait bien que le bus pour Santa Lucia partait vers 9h. Mais on a dû attendre jusqu'à 10h30. Bien agréable cependant. On en a profité pour visiter le marché, juste à côté du terminus qu'on voit ici et faire quelques achats, dont des mandarines succulentes, qu'on ne voit pas ici.


On a fait connaissance aussi avec quelques personnes dont cette gentille jeune fille qui souriait tout le temps et qui a bien gentiment accepté de se laisser photographier.



Santa Lucia est à 1h de bus de Boaco. Un dizaine de km, en fait. Mais c'est une route de montagne, en terre battue, avec de bonnes montées et des paysages magnifiques.



Cette photo ne leur rend pas justice. Faut dire que photographier par la fenêtre du bus est assez difficile. Le bus était plein et tout le monde était souriant: c'est dimanche et les voyageurs sont là plutôt par plaisir que par affaire.



Les rues de Santa Lucia sont larges et bordées de jolies maisons bien aménagées et bien entretenues. Le bus nous a laissé devant cette église. On est entré pour voir. Une femme se présente à nous, bien accueillante. On se présente. Elle nous offre de nous faire visiter leur projet de construction d'école, tout juste à l'arrière, et, si jamais ça nous intéressait, on pourrait peut-être leur donner un coup de main pour les aider à en terminer la construction. Presque tout le monde qu'on a rencontré avait des projets de développement à partager avec nous. On a bien rapidement compris que ce n'était pas les bonnes idées qui manquaient le plus à Santa Lucia.



Au parc central un terrain bien aménagé avec ce petit kiosque décoré d'une belle murale. Autour du terrain de basket on a rencontré des jeunes bien curieux de savoir ce que cette poignée d'étrangers pouvait bien faire ici par un dimanche midi.



Celui-ci avait eu en cadeau ce gilet de l'équipe de foot du Paraguay de son frère établi au Brésil depuis plusieurs années. On rencontre beaucoup de gens qui nous parlent de leurs parents qui sont à l'étranger, dont le Canada, pour aider la famille avec les "bons salaires" d'ailleurs...


L'autre église visitée semblait être la principale. Située à côté du parc central, elle est entourée d'un beau jardin, calme et fraîche, malgré la chaleur de l'heure du midi.


Au loin, les sommets qu'on a longé en bus.


Sur le bord des rues, des animaux domestiques paissent et digèrent en paix. J'ai passé proche de me faire encorner par une vache que son maître avait de la difficulté à contrôler au bout de sa corde. "Es une vaca brava". Il a fini par l'attacher à un arbre et elle s'est calmée. "On dirait qu'elle sent qu'elle part pour l'abattoir demain matin", nous a-t-il dit, en guise d'explication de son comportement bizarre.


L'appétit nous a conduits à ce petit "comedor" sur le bord de la route principale. Le seul ouvert en ce jour de congé, semble-t-il.


Une "sopa de gallina" aux légumes exotiques, pour nous, en tout cas. On ne reconnaissait que le chou et la banane. On a fini par identifier le yucca, du malenga, et un autre dont j'oublie le nom, et qui ressemblait à un beau morceau de jambonneau tout rosé. En croquant j'ai été un peu déçu par la texture et le goût vraiment végétal, un peu comme une pomme de terre. Mais finalement tout à fait comestible.


Le retour à Boaco ne s'est pas fait par la même route. Un peu déçu de ne pas avoir pu voir le même paysage d'un autre point de vue. Mais pas autant que nos deux amiEs, Gilles et Suzanne, qui étaient partis à pied espérant prendre l'autobus lors de son passage. Ils ont mis 3 h sous un soleil de plomb à retourner à Boaco. Mais ils ont tout de même bien aimé leur randonnée. Et nous on a pu découvrir une nouvelle route. La fin de semaine prochaine: le 116e anniversaire de Boaco, la neuve. (Parce qu'il y a aussi Boaco la vieille, qu'on se promet bien de visiter un de ses quatre.)

2011/02/26

Tournoi international de "Pool Ocho"

Au Nicaragua depuis une semaine déjà! Je dis déjà, mais en fait c'est tellement intense depuis que nous sommes débarqués de l'autobus qui nous a conduits de Managua à Boaco, que j'ai l'impression que ça fait un mois...

A notre arrivée le samedi en début de l'après-midi les familles qui logent les stagiaires sont venues nous chercher. Et en soirée, après s'être installés tranquillement, Solidarité Sud organisait une petite réception pour que l'on puisse rencontrer aussi les personnes qui allaient nous accueillir dans les milieux de stages. Quelques discours, un repas typiquement nicaraguayen, de la musique et des danses traditionnelles. Une belle soirée qui nous a permis de prendre contact avec les gens que nous allons côtoyer pour les six prochaines semaines.

Voici quelques images de ces premiers jours.

L'arrivée


Le repas typique du Nicaragua


La danse traditionnelle par une troupe de danseurs du Collège de Boaco.


Une vue de la ville à partir du parc du centenaire


La Casa Xilonem, lieu de mon stage auprès des retraités de Boaco


Lors de la "charla" (conférence) mensuelle pour les membres de la Casa Xilonem


L'équipe de pool québécoise en pleine action.


Match nul.


Les deux équipes féminines...


en pleine action.


C'est très bien parti. Ne reste plus qu'à améliorer notre espagnol pour profiter au maximum de notre séjour.