2011/03/08

Un défilé hypique pas typique

On s'attendait à une parade de "Cowboys". On l'attendait depuis 13 heure, dimanche passé. Pas du tout ce qui s'est passé. On a eu droit à une concours d'habilité équestre, dans la rue, vers les 16 heures. On s'attendait à un défilé, une parade, avec chars allégoriques et fanfares. Pas du tout. Un seul char, à la toute fin du défilé: un simili "saloune" avec quatre "cowgirls" en petite tenue qui se dandinaient en faisant la promotion de la cerveza Toña. Quand aux fanfares, il y en avait plusieurs, de style marimba: elles ne paradaient pas; elles faisaient en fait du porte à porte, s'arrêtant ici et là pour faire danser les spectateurs qui regardaient passer les chevaux, bien assis sur le trottoir, devant leur maison, un verre de rhum ou de bière, ou les deux, à la main.

Faut dire que les préparatifs ont duré une bonne partie de la journée. Ce cowboy-ci est en fait un photographe avec des chevaux de bois pour photographier les enfants.



Les vrais cavaliers et cavalières, de toutes âges, sont partis du marché dans le bas de la ville et ont serpenté à travers les rues de la ville, tout en nous faisant la démonstration de leur habilité équestre: chevaux et cavaliers dansent dans les rues. Toutes les manoeuvres imaginables, des plus difficiles aux plus spectaculaires sont permises. Par petits groupes de deux ou trois, même par dizaine à l'occasion, les participants vont et viennent, passent quatre ou cinq fois devant un pâté de maison en exécutant les manoeuvres les plus complexes. Aucune chorégraphie de groupe. Un joyeux bal. Après quelques passes on fait un arrêt, histoire de reposer les chevaux et leur maître. On placote avec les amis spectateurs, on se désaltère, on fait faire un petit tour à un enfant. Et on continue. Pour recommencer les mêmes manèges quelques maisons plus loin. Bien entendu, la canette de cerveza se porte fièrement de la main droite, tandis que la gauche commande la danse du cheval.




Celui-ci était particulièrement fier de sa monture et il prenait facilement la pose.




Même Miss Boaco était de la partie.


Plusieurs femmes et beaucoup de jeunes participaient au défilé.







Nous étions situés devant la pizzeria, sur le trottoir ombragé de la maison ombragée d'un des stagiaires de Solidarité Sud, plutôt vers la fin du défilé qu'au début. Les chevaux écumaient. Les cavaliers commençaient à être un peu pompette. Je m'étais dit que j'irais au Parque Central pour voir comment tout cela se terminait. Mais l'attente depuis 13h et le dur labeur de photographier tous ces événements avaient engendré une grande faim. Donc, le char de la Toña aussitôt passé, on s'est rendu au "Borbon" pour souper.


Les amis m'ont dit que le tout s'est terminé tard dans la nuit, après une soirée de musique, de danse, le tout bien arrosé.

Ce qui fait que le lendemain matin, plusieurs se sont levés avec la gueule de bois et l'haleine de cheval. Notre amie Michèle qui a le bonheur de loger tout près du Parque Central, nous as dit que la fête a fini très tard.

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