2008/12/08

2008/11/13

Bidule de prédiction électoral

Gracieuseté de QuébecPolitique. Ce petit bidule (widget) vous permet de voir d'un seul coup d'oeil les projections de sièges que font divers site. Ne manque plus que DemonraticSPACE. Faut dire que Greg Morrow semble avoir de la difficulté à partir sa machine: après quelques jours de campagne, pas encore une seule projection de faite! en attendant vous pouvez consulter le bidule:



Pour la durée de la campagne électorale, je vais concentrer mes efforts de blogueurs sur DeomcraticSPACE. Vous êtes les bienvenuEs. N'hésitez pas à laisser des commentaires.

2008/10/01

"S'il y a quelqu'un qui est attentionné envers les femmes c'est bien moi!"...

Déclaration du Ministre du Travail aux femmes qui manifestaient devant ses bureaux dans Jonquière - Alma, pour avoir la garantie qu'un gouvernement Conservateur n'ouvrira pas le dossier de l'avortment.

Je vais mettre mon siège en jeu sur cette question là, a-t-il dit aussi. "Relaxez, sur cette affaire là"!

La soupe doit être vraiment chaude. C'est la deuxième fois que les regroupements de femmes se pointent chez lui. C'est la première qu'il consent à les rencontrer.

Vote stratégique

Le billet de Greg Morrow de DemocraticSpace sur les comtés canadiens où le vote stratégique a du sens vient d'être traduit en Français:

"Afin qu’une circonscription se qualifie pour le vote stratégique, nous avons le sentiment que 3 conditions doivent être remplies :
1. Il doit s’agir d’une course serrée entre deux partis (c’est-à-dire que l’écart entre les deux partis soit inférieur à 5%)
2. Les chances qu’un troisième/quatrième/cinquième parti d’être élu doivent être minimes (c’est-à-dire un support égal ou inférieur à 20%)
3. Le faible nombre de votes du troisième/quatrième/cinquième parti peut faire la différence (c’est-à-dire inférieur à un électeur sur trois)"

Pour voir la projection des résultats à partir des plus récents sondages voir le site http://www.democraticspace.com/canada2008/wp-content/uploads/2008/09/seat-projections.pdf

2008/09/29

Voter tactiquement ou le "vote stratégique"

Avant de décider de voter stragégiquement voyez le guide pour le vote stratégique sur DemocraticSPACE. Cependant le texte est en Anglais seulement pour le moment. Vérifier cependant assez facilement si c'est utile de le faire pour votre comté.

Je pensais échanger mon vote avec un Vert ou un NPD de Chicoutimi, pensant que la lutte était plus serrée là. Mais avec le sondage de ce matin, c'est clair que ce n'est pas une bonne idée: Chantale Bouchard a maintenant une chance de battre Blackburn. En plus Greg Morrow donne Jonquière-Alma comme un comté chaud où il y a justement une lutte à deux.

Donc à manipuler avec prudence, ce vote stragégique.

2008/09/20

Le samedi des clicqueux

Le club de photo JAK a fait sa première sortie de l'année, ce matin. À Cépal.

J'y ai fait mes premières armes en photo. J'ai déjà pris des photos. Mais c'est la première fois que j'essaie de prendre des photos en commençant par me demander ce que je voulais comme résultat et, ensuite, en essayant de le produire avec l'appareil. Comme disait le coach, mardi soir passé, lors de son cours, "écrire avec la lumière"! Pas facile!

Sur le lien dans le titre de ce billet vous trouverez la photo que les participants ont jugé la meilleure parmi toutes celles qu'ils ont prises ce matin. Il devrait y en avoir une quarantaine d'ici quelques jours.



La rivière aux Sables



Ici, ma cliqueuse préférée en pleine action en mode "macro"



Ce qui me semble ma meilleure photo d'eau de l'avant-midi


Mon béton le mieux réussi


Mon abstraction préférée: la photo que j'ai mise sur le site du club

Parlons politique, parlons élections

Depuis le déclenchement des élections je participe à un blogue collectif qui vise à donner une couverture de la campagne à partir de la base. Et avec une envergure pan-canadienne. Sur DemocraticSPACE.

Greg Morrow nous a habitué à des projections électorales assez intéressantes. Avec son modèle, il prévoit pour cette élection-ci, à partir des données de tous les sondages publiés depuis le début de la campagne, que les Conservateurs seront à cinq sièges de la majorité absolue, si rien ne change. L'idée d'un blogue collectif, complémentaire à ses grilles de projections lui est venue suite à l'élection d'un gouvernement minoritaire au fédéral, il y a deux ans. Je m'étais porté volontaire. On a attendu deux ans. Puis nous y voilà!

Si le coeur vous en dit, visitez le site au http://www.democraticspace.com/canada2008/. Il y a même un forum ou vous pourrez participer aux discussions. Évidemment, chaque billet peut être commenté. On y trouve souvent des discussions éclairantes.

Nous sommes un peu plus d'une centaine, de diverses régions et de diverses allégeances. Vous pouvez trouvez mes commentaires en cliquant sur mon nom dans la colonne de droite (la rubrique "See articles by author") ou sur la région "Nord du Québec - Saguenay" dans la colonne du centre (la rubrique "By Province or Region). C'est aussi possible de voir ce qui se dit "coast to coast" sur différents thèmes.

Non tout n'est pas en Anglais. Les blogueurs québécois écrivent habituellement en Français. Mais ce n'est pas dans le genre du clip de Justin.

Depuis deux trois jours je me suis contenter de discuter avec des blogueurs fédéralistes de gauche sur la pertinence de voter stratégiquement pour le Bloc. Mais j'ai l'intention de me concentrer un peu plus sur la couverture de la région dans les prochaines semaines.

2008/06/24

De retour au Quebec

Une visite à pied de quelques villages dans la région Chaudière-Appalaches. Après un mois de vie plus ou moins sédentaire, quelques jours à vagabonder, en bonne compagnie, "sur les bords du Saint-Laurent...", là ou les toutes les "souches" prennent leur eau et plantent leurs racines.


Cap Saint-Ignace, un pré entre l'église et le fleuve



Le manoir à Cap Saint-Ignace


Battures à Berthier-sur-Mer


Une ile au large des battures de l'Isle-aux-Grues


Quelques bâtiments de l'Isle-aux-Grues, photos de Hélène








L'église de Saint-Jean-Port-Joli, une des plus belles du Québec


Et qui abrite le tombeau de Philippe Aubert de Gaspé, auteur de Les anciens canadiens. Il est passé à l'histoire en tant qu'écrivain plutôt que comme avocat ou seigneur, même si la pierre tombale n'en fait pas du tout état! C'est pas au Nicaragua qu'on aurait fait un tel oubli!


Saint-Jean-Port-Joli, capitale québécoise des gosseux: un Symposium en 2003, je crois, a laissé de belles traces dans un "une galerie à ciel ouvert". On a profité de notre dernier avant-midi pour faire le Circuit pédestre culturel, avant de reprendre la route vers le Saguenay.


La 132, le long de laquelle on a fait quelques kilomètres à pied, passe en plein coeur du village.


Pour terminer, queques images des

A

2008/05/12

La mer des Caraïbes

Nous sommes à Cahuita au Costa Ríca. Sur le bord de la mer des Caraïbes, pas très loin du Panama. Au deuxième étage des Cabinas Jenny.

Un luxe. En plus de la chambre de bain privée, et de l'eau chaude, un vrai frigo et un vrai grille pain, un balcon privé au 2eme étage, devant la mer, des chaises, une table. La cerise sur le sonne-dée: une connection internet sans fil. Au boutre.

Ce qui fait qu'on a dû se le botter pour aller se promener sur la plage tellement on est bien.

Ce qai fait aussi que le suite du billet sur le grand lac Nicaragua va devoir attendre encore un peu. Èh!

L'extraordinaire, c'est que je pensais qu'on s'en allait au bout du monde, dans un endroit perdu. Et me voici en train d'écrire mon premier billet sur mon petit ordi de poche avec mon cure-dent. Re au boutre.

Vous allez m'excuser, parzemp! Ça fait une heure qu'on n'a plus de Pilsen et Hélène ne veut pas aller nous en chercher au dépanneur qui n'est pourtant qu'à deux coins de rue. Misère!

2008/05/10

Le feu et l'eau, la terre, après cela on fait de l'air

Si vous regardez attentivement une carte du Nicaragua, vous allez constater qu'il y a presque autant d'eau que de terre. Pas vraiment, mais vous voyez ce que je veux dire. Deux grands lacs. De véritables mers intérieures. Assez curieux, quand on sait que le pays est bordé de deux mers extérieures! La plus grande réserve d'eau douce en Amérique Centrale, parait'il. Ce fut le centre de nos activités au cours de nos derniers jours au pays.

D'abord notre premier contact avec le lac à Granada. Une belle ville coloniale. Malgré toutes les différences, Elle ressemble à León. On y est resté presqu'une semaine, pour toutes sortes de raisons. Ce qui m'a frappé surtout c'est le fait que ce soit ici qu'ait vécu le frère Bartoleme de Las Casas. Quand le Pape a voulu savoir si les êtres rencontrés dans les nouvelles terres d'Amérique étaient humains, il a institué une commission. Il y a eu un procès. Et c'est Las Casas qui défendait le point de vue qu'il s'agissait d'êtres humains. Un personnage important. Il habitait le couvent San Francisco, à Granada, rénove avec l'aide de l'Espagne et qui sert maintenant de musée.


La ville est magnifique. Je vous ai déjà assez montré de photos de villes coloniales. Mais tout de mème une autre. La cathédrale, vue du clocher de l'eglise de La Merced. En arrière plan, le lac.


A quelques kilomètres de la ville, une plage permet à la population de se rafraichir les dimanches après-midis. On y mange très bien.


Pour nous reposer de notre marche une ballade sur le lac pendant une heure pour faire le tour de quelques ¨isletas¨. De magnifiques résidences que les pauvres et les touristes visitent en chaloupe, en espérant voir de belles choses et, avec un peu de chance, apercevoir quelques singes hurleurs.


A une heure de Granada, une lagune dans un cratère. L'auberge ¨The Bearded Monkey¨ (c'est son vrai nom) a un chalet sur les bord de la ¨Laguna de Apoyo¨ ou on s'est retiré pendant toute une journée pour se baigner pour la première fois de notre voyage. On y a fait du kayak, et la planche itou. Je crois que j'étais le plus vieux bearded monkey dans les parages, la clientèle étant composée surtout de jeunes routardes.


Un peu surprenant de se baigner dans une cuvette. D'habitude un lac ouvre des horizons. Pas ici. Mais le cratère est suffisament grand pour ne pas trop exciter la claustrophobie, quand même.

A quelques heures de bus et de
traversier de Granada, l'ile d'Ometepe et ses deux volcans. ¨Conceptón a vraiment une forme conique. La fumée sort continuellement, comme on peut le voir sur la photo prise du traversier. J'ai dû prendre 50 photos. Celle-ci est ma meilleure. Mais attendez de voir celles de Hélène.


On s'est installé dans une belle petite auberge. Tout près d'une plage de sable, plus souvent fréquentée par les animaux domestiques que les touristes, sur semaine.


Omotepe est assez spéciale. Très peu d'autos. Les communications sont difficiles. Le bétail circule assez librement. Quelques fois les vaches sont accompagnées d'un ou deux cowboys. Au retour d'une promenade au Mirador del Diabolo, Hélène a refuse de jouer une partie de ¨chicken¨ avec un petit troupeau. J'ai bien rigolé. Je n'ai pas pu résister à la tentation de vous montrer cette petite tranche de vie de routardEs.



Mon temps d'Internet est terminé. La suite demain, si jamais je peux trouver un café Internet sur les plages. On part demain matin pour la côte Atlantiques du Costa Rica, histoire de se refaire un petit fond de bronzage avant de remonter vers le nord. On aurait l'air pas mal fou si on était aussi blème que tout le monde après 3 mois ¨dans l'sud¨!

2008/05/01

Le requin de Las Peñitas

A quelques kilomètres de León, un petit paradis sur le bord de la mer. Las Peñitas est un village de pecheurs d'abord et avant tout. Mais c'est aussi un site touristique extraordinaire. On se l'imagine assez facilement quand on apprend qu'il y a une plage extraordinaire de 20 kilomètres de long. En plus une bonne partie de cette plage est en fait un barachois: d'un côté le Pacifique et la plage de sable;

de l'autre une lagune dans laquelle se jettent quelques rivières bordées de palétuviers. Une zone protégée: le Parc Juan Venado. Des oiseaux migrateurs de toutes sortes, du chevreuil, des iguanes, des ratons-laveurs.


On devait rester une journée parce que les plages du Pacifique sont tellement pas pacifiques, justement, à cause des vagues et des courants, qu'on n'aime pas tellement s'y baigner. Parfait pour le surf, pas agréable pour se laisser macérer tranquillement. On y a passé trois jours. Je ne vous parle que des pêcheurs, aujourd' hui, parce qu'il nous a été donné de voir quelque chose que je n'avais jamais vu: l'arrivée des pêcheurs et la préparation du poisson sur la plage. Le jour où on y était une barque contenait trois raies et un requin ¨Hammer Head¨. (Je ne connais pas le nom en Français.)

Le barachois protège les rivières et la forêt de mangrove et permet aussi aux pêcheurs de ranger leurs barques en toute sécurité des frasques du Pacifique. A la marée basse, la rivière se déverse dans la mer et à la marée haute la mer entre dans la lagune. Un courant assez fort, comme on peut voir avec cette photo:

Au bas de la photo, la terre ferme, en haut, l'ile et le Parque Juan Venado, à droite le Pacifique, á gauche la lagune, le village, notre hotel et, un peu plus vers le haut, la rivière et la forêt de palétuviers. Face à l'embouchure de la rivière, notre auberge, La Barca de Oro. (Aucun rapport avec Nelligan.) A gauche le village.


La pêche s'organise autour de la marée. Pour sortir et entrer dans la lagune, il faut franchir le barachois (environ 30 cm d'eau à marée basse), sauter les vagues qui déferlent.

Au moment où on s'est rendu sur la plage, la marée n'était pas encore assez haute pour que le passage se fasse facilement. Les barques devaient être poussées. Le nettoyage et la vente du poisson se fait donc sur la plage et les pieds dans l'eau. L'eau, les vautours et les frégates se chargent de faire le ménage.


La deuxième barque à arriver contenait un requin


et trois raies.

Le dépeçage se fait donc rapidement, in situ. Une fois l'aileron du requin coupé, une course folle commence.


On remonte le requin plus haut sur la plage pour travailler plus à l'aise.

Je croyais que ce jeune homme cherchait à récupérer une partie succulente, comme le foie ou je ne sais trop quoi. Mais non. Le requin est une femelle en gestation. Et il voulait les petits.

Tout s'est fait tellement rapidement et j'étais tellement surpris que je n'ai pas réussi à les photographier, les petits, pas les pêcheurs. En plus, je ne savais pas si ces jeunes appréciaient faire l'objet de mon attention. Je n´avais pas encore eu le temps de leur demander si ¨puedo sacar una foto de ustedes¨! Alors je ne peux vous montrer que cette image prise de loin et agrandie au delà du raisonable. Par la suite, je me suis rendu compte qu'ils étaient très fiers de leurs prises et pas du tout mal à l'aise devant un photographe. Dix minutes plus tard le requin était prêt à passer à la cuisine ou au bar à sushi. Pour les raies, ce fut un peu plus long : beaucoup de cartilages et peu de chaire. En plus un peu trop ¨chewy¨, comme disait un surfeur de mon âge, pour faire du bon sushi.











Je vous laisse sur votre appétit, si vous attendiez des photos de crocodiles. Notre visite dans la mangrove ne nous a pas permis d'en photographier. Hélène est la seule à en avoir vu un, de toutes façcons. Un caïman, en fait. Et elle n'a pas eu le temps de sortir sont ¨big zoom¨ de son sac. Moi j'aurais eu le temps de dégainer mon petit Nikon, mais je n'ai rien vu. J'ai réussi à prendre un raton-laveur et des aigrettes blanches, mais vous connaissez déjà cela.

2008/04/30

Ça se fête



Passé l'après-midi les deux fesses bien au frais dans la Laguna de Apoyo, un cratère abandonné et reconverti en lac. Surprenant de se baigner dans un immese lac entouré d'une crète qui bloque l'horizon. Un peu épeurant, même. On a l'impression que les falaises vont s'écrouler sur nous. Mais l'eau était tellement fraiche et le vent tellement agréable qu'on n'a pas pu empêcher le soleil de nous toaster royalement. Pas autant qu'aux Philippines, parzemp. Mais on n'est plus tout à fait des ¨visages pales¨ qui donnent l'impression de mener une campagne de financement avec leurs ¨cannes blanches¨.


Demain un billet sur Las Peñitas et la pêche au requin.

2008/04/29

León culturel: La Gallera

Nos amis de Via Via organisent toutes sortes de tours pour faire connaitre la vie culturelle Nicaraguayenne. C'est ainsi qu'on s'est fait embarquer dans la Gallera. Gallera? Le mot le dit. Et selon mon interpretation, il vient de Gallo qui veut dire coq et guerra qui veut dire ce que ca veut dire. On a donc payé pour passer un beau dimanche apres-midi a observer comment on s'amuse au Nicaragua. Vous pouvez comprendre qu'on n'était pas tres chaud a l'idée d'assister a des combats de coqs. Mais la biére, le rhum et le lunch étaient inclus et tout le monde de Via Via, y compris deux charmantes jeunes québécoises, nous disaient que ca valait vraiment la peine. Alors on a sauté dans la boite du pickup et on est parti voir de vrais combats de coq.

Rendu sur place on a eu droit a une formation pour nous expliquer comment se déroulent les combats, les paris, l'entrainement. Mais seulement apres un toast rituel en plein milieu de l'arene avec un excellent rhum local appellé Caballito.

Les grosses Toña d'un litre sont apparues sur les tables, des tacos. Le parté est pogné. Et la visite des lieux s'est faite avant le début des combats.

Quelque-uns des protagonistes. Remarquez que les cretes sont coupées, que les jambes sont ''plumés'', pour éviter les blessures inutiles, nous a-t-on dit.

Le propriétaire de l'arene nous a montré comment on préparait les coqs. Vers trois heures vingt,

Hélene a pu, voir les gants de boxe qu'on utilise pour couvrir les ergots durant les combats d'entrainement pour éviter les blessures. L'apres-midi avancait. De plus en plus de monde pompette. Un monsieur voulait tellement nous donner la main, que le service d'ordre est intervenu pour le reconduire aux limites du terrain.

Tout commence par la pesée. Ensuite les propriétaires négocient entre eux pour fixer le montant de l'enjeu, la longueur des lames a fixer aux ergots. (Finis les gants protecteurs) Par la suite seulement les paris du public peuvent se faire. Mais cela semblait tellement compliqué que personne de la dizaine de touristes qu'avait mobilisés Via Via n'a osé s'y risquer.


L'arene. Notez que la biere Toña est un des principaux commanditaires de ce combat.










Les belligérants










Les vrais coqs



Le vrai combat

Faut dire, comme vous pouvez le voir par les photos, que j'étais en plein milieu de l'action. Le groupe pouvait envoyer une personne dans l'arene par combat. J'ai eu l'honneur d'etre le premier dans le ring. Un peu épeurant. Je ne voulais pas recevoir de coq volant en pleine face. Heureusement le propriétaire de la Gallera était a mes cotés pour m'indiquer quand me tasser. Il avait un morceau de contre plaqué qu il mettait devant moi, quand le combat était trop menacant. En plus il fallait s'acroupir pour ne pas obstruer la vue des spectateurs. Ce qui fait que mes photos ne sont pas terribles. En tout cas celle-ci laisse bien voir que ca bougeait dans le ring.

J'ai passé le restant des combats, assis au bord á deviser en buvant de la biére et du Caballito (un aguardiente local) et


a prendre des photos. Du sang? Oui il y en a. La mort des coqs, itou. Mais généralement pas. On arrete les combats avant que la mort ne se produise. Mais souvent le gallo finit dans la soupiere, meme s'il n'est pas mort dans l'arene. On nous disait que les propriétaires font tout pour sauver leur coq blessé. Quizas.

Je ne retournerai pas voir de combat de coq. Helene non plus, j´en suis sur. Mais ca valait la peine de voir comment certains hommes du Nicaragua passent leurs dimanches apres-midi.