2008/02/23

Hogar San Jose

Quelques photos de mon lieu de travail. Des explications suivront. Pas le temps maintenant. Nous sommes en vacances et en train de visiter la region de Copan Ruinas et son site Maya magnifique.

Il y a une soixantaine d enfants au hogar (foyer) San Jose. Tenu par les soeurs de la Charite (de Mere Teresa). Entre 2 semaines et 6 ans. La plupart viennent parce qu ils souffrent de malnutrition. Certains sont envoyes par la police (enfants de toxicomanes, etc), parfois les meres viennent les porter.

Cette petite fille est arrivee avec ses 2 soeurs le premier jour de mon stage. On lui a rase la tete (poux). Pas mal poquee...




Les bebes sont nourris par groupe de six. C est tres difficile, pour une stagiaire, d arriver a fournir a la demande. Ca hurle! Mais je suis meilleure qu au debut!



Le groupe des deux a trois ans.


La responsable du Hogar. Elle vient du Guatemala. Je l aime beaucoup. Il y a 4 soeurs au Hogar. Mais elles font toutes sortes de choses autres que s occuper de l orphelinat. C est surtout elle qui est la.


Helene

2008/02/16

Quelques photos de Santa Rosa de Copan

La cathédrale vue du kiosque du Parc Central.




Le coeur gerographico-social de la ville: El Parque Central.






Vue du point de vue du cimetière.









La vue depuis El Cerrido, le cran à l´est de la ville









2008/02/14

Planer / Planeur mais pas Planificateur

Flavie nous demande ce qu´on fait comme travail bénévolant. Allons-y pour quelques détails.

En fait on n´est pas là pour travailler. On est là pour observer principalement et donner un petit coup de main. Sol-Sud a 12 autres stagiaires en plus de nous deux. Ce sont principalement des femmes. Seulement 4 hommes. Nous sommes ¨assignés¨ à divers groupes et quatre avant-midi par semaines nous nous présentons et on nous donne des tàches. Hélène travaille dans un orphelinat tenu par la communauté de Mère Teresa. Moi et les trois autres hommes nous faisons des travaux d´entretien pour des institutions qui sont pratiquement sans ressources à part celles que leur fournit la Providence. Bien évidemment il s´agit de la Divine et non de celle de l´État. Pour les plus jeunes d´entre nous, disons qu´il s´agit d´un euphémisme pour désigner la charité. (D´ailleurs, un des quartiers les plus défavorisés de Santa Rosa de Copan s´appelle justement ¨Divina Providencia¨. Manque pas d´humour le conseil municipal.)

Hélène va certainement vous parler de son expérience à un moment donné. Je vais donc tenter de vous parler de ce que j´ai fait au cours de la semaine qui vient de se termier. (Oui, notre semaine est déjà terminée. Je vous l´ai dit qu´on n´est pas ici pour travailler. Et comme tout cela est bien épuisant, meme si ce n´est pas du travail, notre semaine se termine le jeudi! Et aujourd´hui c´est jeudi! ¨TGIT¨!)

En fait, je suis en train d´apprendre à faire des étagères. Le Hogar de las Niñas, héberge une quarantaine de filles d´ages préscolaires jusqu´a l´adolescence. Les religieuses ont peu de moyens. Et elles ont besoin, entre autres, d´étagères pour ranger le fatras qui déborde de partout. Sol-Sud a engagé deux coopérants pour faire des réparations. Un don de planches équaries à la scie à chaine va servir de matériau. Sol-Sud a aussi pris une entente avec l´école des arts et métier pour utiliser leurs outils. C´est donc dans leur atelier que je me rends le matin, avec Gilles et Mario pour préparer le bois avec lequel nous allons construire les étagères. Ce matin nous avons fini de ¨planer¨toutes les planches nécessaires pendant que Mario, le coopérant qui a tout planifié, préparait les montants à accueillir les tablettes. Un assemblage d´essai sera fait demain matin par Mario pendant que nous serons en réunion. Et lundi matin on devrait commencer l´installation dans les salles du Hogar.

Voici la machine qui m´a fait peur:





J´ai donc appris beaucoup. Comment équarir des planches à la scie et comment les planer. J´avais une sainte frousse de ces machines qui peuvent bouffer des bras et des doigts. Mais Mario nous a montré comment faire. En bon prof, il nous a fait confiance. Et on a pu ainsi terminer le travail avec tous nos morceaux. J´ai aussi beaucoup observé les profs et les techniciens qui travaillent dans le meme atelier que nous. Surtout le directeur de l´équipe, Jorge, un génie de la débrouillardise: il a pu remettre sur pied le planeur, meme si les pièces remplaçantes n´étaient pas tout à fait les bonnes. Il nous a montré comment éliminer la résine de la tablette du planeur, sans quoi le passage des planches, à la longue devient impossible tellement l´outil est englué. La semaine prochaine je vais lui parler de son école et de son travail histoire d´en savoir un peu plus.

On ne parle pas beaucoup en Espagnol, cependant. Gilles et moi ne sommes pas très ¨fluents¨ ni l´un ni l´autre. Heureusement qu´on a les cours pour cela. Et tout à l´heure je vais devoir me faire aller les babines. Un exposé de cinq minutes sur mes impressions à propos de Santa Rosa de Copan en vue de provoquer un débat! Il va y´avoir du sport! D´ailleurs je suis en retard.

Alors je vous dis à tout de suite.

2008/02/12

Bénévolant / Bénévolante

Enfin nous y sommes.

Tous les préparatifs, toutes les formations/sensibilisations/initiations, tous les voyagements, tout est terminé. Enfin rendu au Honduras. On est installé dans notre ¨habitación¨, magnifique, par ailleurs, depuis quelques jours déjà. On a fait notre tour de ville, pour savoir où manger, boire et s acheter du dentifrice. Les bonnes ¨Zonas Digitales¨ sont ¨spotées¨. On sait aussi comment prendre un taxi collectif tenant lieu de bus. Et depuis hier matin on a commencé nos stages d observation/action ainsi que nos cours d Español.

Vous avez compris qu Hélène et moi participons à un stage d initiation à la cooprération interculturelle. On suit l´exemple de nos filles, quoi! En fait je crois que nous faisons plutot du tourisme un tout petit peu plus équitable. Non! On ne plante pas des arbres pour compenser tout le mal que notre vol de Montréa à San Pedro Sula au Honduras a pu causer. On va plutot participer à différentes activités que le groupe Solidarité Sud organise depuis quatre ou cinq ans à Santa Rosa de Copan, une belle petite ville coloniale tout près des frontières du Guatemala et du Salvador. Pendant un mois on va participer, au rythme de quelques heures par jour, en avant-midi, à divers projets. Et en après-midi on parfait notre Espagnol. Les fins de semaine seront consacrées à des visites autour de Santa Rosa comme les ruines Mayas à Copan, entre autres.

On a pensé que de cette manière on aurait un autre type de rapport avec la population locale. Généralement, au cours de nos voyages, on ne rencontre que des personnes liées à l industrie touristique. Le fait de vivre ¨chez l´habitant¨ et de donner un petit coup de main à des organisations qui ont peu de ressources devrait nous permettre des rencontres un peu plus personnelles. Du moins c´est ce que nous espérons au départ. Dans un mois on devrait etre en mesure de voir si on avait raison.

***
Un petit caveat: ma maitrise des accents du le clavier espagnol est encore défficiente. Pis les photos qui sont encore dans le Kodak! J espère pouvoir mettre à contribution la photographe de plus en plus professionnelle du tandem et pour de belles images des lieux et des gens.
!Hasta luego¡

2008/02/07

"Je vous laisse laaa pelle..."

Désolé pour les photos du Mali.

Je pensais vous référer à mon album Facebook mais il n'est accessible qu'aux abonnéEs. Pas pratique du tout. Et me voilà loin des mes photos du Mali, sur le point de prendre l'avion pour le Honduras et incapable de vous présenter les photos promises. (Si vous êtes abonnés à Facebook et tenez vraiment à les voir, "pokez" moi et ça me fera plaisir de vous inclure parmi mes "friends" (il semble, en passant, que Facebook sera bientôt taduit et deviendra le Livre de la Face et les "friends" des amis!).)

Le prochain billet vous parviendra du Honduras: on doit y passer un mois à améliorer notre espagnol et à nous initier à l'art de faire du bien avec un groupe qui s'appelle Solidarité-Sud. Et si j'emploie le nous ce n'est pas parce que je me prends pour une majesté. Non, non, non. C'est que je ne pars pas seul cette fois. Enfin, Hélène a pu se libérer du travail. Trois mois à voyager à deux. Merveilleux!

2008/02/04

Difficile de bloguer sérieusement

J’ai beaucoup de difficulté à finir mes carnets de voyage. Celui sur la Chine s’est terminé avec une jambe en l’air ou plutôt les deux pattes à l’horizontale. Une bronchite à Chengdu et un déménagement quasi imprévu à Gatineau nous ont amenés à écourter notre séjour de quelques semaines. Le déménagement à Gatineau a pris pas mal d’énergie. Ce qui fait que je n’avais pas envie de revenir sur les derniers moments du voyage en Chine. En plus je n'avais qu'une année pour découvrir la région de l'Outaouais. Et pas le goût de me faire aller le stylo là-dessus. Même problème de continuité avec le récit de voyage en Argentine et en novembre dernier au Mali. (Ce qui fait que j’ai beaucoup d’admiration pour les blogueurs-voyageurs qui tiennent le coup pendant des mois, comme Jacques Beaulieu et son Découvrir l'Asie... découvrir d'autres mondes que je vous recommande si vous ne le connaissez pas.)


Et me voici sur le point de repartir à nouveau. Vers l'Amérique Centrale cette fois et à nouveau tenter de reprendre le blogue. J’espère que je vais tenir plus de 2 semaines cette fois ! Et que quelques personnes auront la patience de vérifier de temps en temps si je tiens le coup.

***

Mais avant de partir pour l’Amérique Centrale, un petit mot sur la fin de mon séjour au Mali.

Les deux dernières semaines ont été assez mouvementées. J'ai fait le tour des lieux incontournables, comme on dit à Radio-Canada: Djenné, le berceau du Mali, Mopti sur les rives du Niger, le pays des Dogons, coincé entre une immense dune et la falaise et finalement Tombouctou au confin du vert et du jaune bleu. Un petit survol photographique en manière de bilan n'est pas très sérieux, mais quelques images vallent bien plus qu'aucun mot.