2006/03/28

Chez le cousin

Merci P. Un hote merveilleux:








Cousinage









La vue du balcon by night







Lucy Fur

Photos de Guangzhou (Canton)

Enfin possible de mettre quelques photos. En voici de Guangzhou, meme si on est deja rendu a Xiamen. Peut-etre qu'on pourra mettre celle d'ici, une fois rendu a Huangzhou. En rafale:






Le long de la riviere Pearl, sous la pluie











Le marche










Des milliers d'ailes de requin

2006/03/26

Internet en Chine

Je reussis a entrer dans blogger, comme vous pouvez le constater en lisant ceci. Mais je ne suis pas du tout capable de lire mon propre blogue. Je crois que les blogues heberges sur Blogspot.com sont censure en Chine. J'ai bien hate de voir si ca va etre la meme chose a Xiamen. Si c'est le cas, je ne pourrai jamais lire les commentaires que vous pourriez laisser. Alors si vous faites un commentaire sur Retraite.blogspot.com, envoyez moi une copie par courriel. Mon adresse se trouve en cliquant sur "courriel" dans le menu de droite.

Une nuit de train en vue. Nous avons un "hard sleeper". J'espere que ce n'est qu'une metaphore ;0)

Beu baille de Guangzhou.

2006/03/24

Bizous de Guangzhou

Enfin rendu en Chine Populaire. On a pris un peu de temps avant de se remettre sur le blogue, mais nous voici a nouveau en ligne.

Nos derniers jours a Hong Kong ont ete tres agreables. P nous a sorti. On est alle souper avec des expats dans un restaurant "plus local" comme on dit ici, pour designer des lieux/habitudes plus chinoises que nord-americaines ou europeennes. Le North Point Market est le spot, si vous voulez bouffer du vrai chinois. Au 3e etage d'un marche qui avait l'air plutot desert, on est entre dans une serie de restaurants en ligne dans un immense espace ouvert: des centaines de personnes. Un bruit de cafeteria de beton. Difficile de se faire entendre. Mais que c'etait bon. J-F. T, un journaliste economique depuis plusieurs annes a Hong Kong nous a initie a la bouffe "locale" et nous a donne de bon conseils pour notre periple jaune. Le lendemain midi P. nous fait rencontrer un de ses confrere de travail francais devant une bonne table de Dim Sun. Delicieux itou. Discussion interessante aussi sur les difficultes de la vie d'expats. Un peu decu de la vie trepidente de Hong Kong nous dit-il. Mais en meme temps, il n'a pas encore decide de se chercher quelque chose ailleurs ;0)

Les visas en poche, on a quitte le chaleureux appartement de P. Un taxi nous conduit a la bouche de metro Central. Merveilleux metro: Des machines electroniques te permettent d'acheter un billet sans probleme. On reussit meme a se rendre a la gare, apres un detour que notre inexperience des lieux nous a fait faire. Finalement vers 11h on est assis dans le train en train de siroter un the qui nous a coute presque la moitie du billet: 190 Yuan pour le train, 50 Yuan pour le the! Comme chez-nous: la bouffe de train coute une fortune et n'est pas tres bonne. La prochaine fois on va apporter nos provisions. Un voyage tres confortable, cependant. Pas de probleme avec les douanes, l'immigration.

Donc rendus a Guangzhou, Canton pour les vieux de la vieille. Une ville aussi grosse que Hong Kong. Autre similitude entre les deux : le smog et le temps gris. En plus, on se fait pleuvoir dessus depuis qu'on est ici. Oblige de s'acheter des parapluies. Ce qui fut fait, hier lors de notre belle rendonnee dans les rues du quartier voisin de celui ou on habite. On a suivi les conseils de Lonely Planet et on s'est installe a la Guangzhou Youth Hostel apres avoir passe une nuit a l'hotel Aiqun. On est sur le bord de la riviere Pearl qui est a l'origine de l'estuaire ou sont situes Hong Kong et Macau. Un quartier vert, plein d'arbre, et un lieu de rendez-vous des "backpackers". De l'autre cote de l'auto-route il y a un marche. On s'y est promene pendant quelques heures apres avoir trouve nos parapluies (un rose pour Helene, un bleu pour moi; mais il n'est pas aussi viril que je l'aurais voulu, affuble qu'il est de deux petits minous douillets).

Apres avoir traverses des etals de produits seches que je n'avais jamais vus de ma vie (dont des hippocampes), on a debouche sur des rues et des ruelles tres proches de celles de Hanoi. De petits trottoirs encombres d'etals et de boutiques de tous genres. Sous la pluie c'etait assez particulier. Nos parapluies prenaient de la place, pas habitues que nous sommes a circuler avec ce genre d'appareils. Mais les gens ne nous ont pas envoyes promener. Contrairement a ce que j'attendais, on n'est pas autant le centre d'attention qu'on aurait pu l'etre. Les gens nous regardent, passent leur chemin, la plupart du temps. De temps en temps un sourire de surprise de nous voir la.

Tout a coup, au detour, on tombe sur une immense rue pietonniere. De gros edifices commerciaux modernes de chaque cote. Et des gens partout, qui deambulent tranquillement sous la pluie. Faut dire qu'elle n'est pas froide. Il n'y a pas de vent. Et elle n'est pas torrentielle non plus. Alors chacun vaque a ses occupations sans se presser outre mesure. Devant les boutiques trois ou quatre jeunes filles tapent des mains et crient/chantonnent pour attirer l'attention des clients potentiels. Tres souriantes pour les touristes etrangers. On visite une libraire. Fascinant de s'y promener en illettre. Les seuls titres qu'on pouvait distinguer se trouvaient dans la section des dictionnaires. Je n'ai donc pas pu m'empecher d'en acheter un: Chinois-Anglais, juste pour voir comment les ideogrammes sont classes. Donc, des centres d'achats et un marche traditionnel se cotoient, sans trop de difficulte, semble-t-il.

La Chine de mes souvenirs ne ressemblait pas du tout a cela. Je croyais que ce serait tres difficile d'y circuler, mais non. A date on a pris le Metro de Hong Kong sans difficulte. On a pris le train sans difficulte. Et on est arrive la ou on voulait. Aujourd'hui on a pris la ligne de metro nu 1 de Guangzhou. Facile. Affiches lisibles pour des illettres chinois. Merveilleux. Et en plus, quand on est plante-la devant une affiche avec notre carte ouverte, il y a toujours quelqu'un qui nous offre de l'aide. Re-merveilleux.

Finalement, aujoud'hui on s'etait donne comme mission de trouver le cafe internet le plus rapide de la ville, a l'autre bout de la ville et d'acheter une etui a lunette ainsi que du fil pour reparer le bas de pantalon a Helene. On entre dans une boutique de lunettes. Pas de probleme. Le vendeur trouve exactement ce quon cherchait. En plus de l'etui idoine, il est gratuit! On se croyait chez Claude Ruel. Re-re-merveilleux.

Je magasine une carte de telephone cellulaire. Le vendeur se fend en quatre pour m'expliquer tout ce que je veux savoir dans un anglais laborieux, mais avec un grand sourire. Il ne nous reste plus qu'a trouver le fil et l'aiguille pour le petit travail de couture!

Et un cafe internet qui peut mettre les photos en ligne. Malheureusement, c'est impossible ici. ce sera pour la prochaine fois!

Demain on prend le train pour Xiamen

2006/03/19

Hong Kong prise 2

Une grande ville, dans tous les sens du terme. Et nous, nous aimons les grandes villes. Contrairement aux touristes qu'on rencontre un peu partout. C'est probablement dû au fait qu'on vienne d'une petite ville. Et à Hong Kong, on est vraiment bien servi.

Faut dire que nous sommes privilégiés. Connaître quelqu'un qui y habite depuis plusieurs années et qui vous reçoit chez-lui, permet d'apprécier une ville encore plus que si nous avions à tout découvrir par nous-mêmes. Grâce aux conseils et à l'aide de P. on a donc pu se familiariser assez rapidement avec les moyens de transport en commun et avec les principaux points d'intérêt.

Notre première sortie en ville devait nous permettre d'obtenir les visas pour la Chine et de nous acheter une carte téléphone pour pouvoir communiquer avec la familia. Dans quelques heures on a réussi à tout faire. Tellement qu'on a pu prendre une longue marche autour de "Central", c'est-à-dire le quartier central de la ville. On y était passé la veille, mais il faisait nuit et on y était arrivé par le Airport Express Train, qui fait une partie du voyage sous terrre. Mais là on en a eu plein la vue.

De grands édifices



De petis étangs


Et des "petits chars"

2006/03/16

Hong Kong

Nous sommes arrivés à Hong Kong hier en début de soirée. On a pu se rendre a destination, chez un cousin, sans encombre. Les directives étaient claires et précises: prendre le Airport Express Train jusqu'à la station de métro "Central" pour ensuite se rendre en taxi à l'appartement. D'autant plus facile que le préposé au kiosque d'information touristique avait pris la peine de nous écrire l'adresse en chinois (cantonais plutôt que mandarin ici. Dommage pour Édouard qui pratique le mandarin depuis 3 semaines et qui connaît maintenant 4 mots!) pour faciliter la communication avec le chauffeur de taxi. Ce petit bout de papier va être laminé en arrivant chez nous dans 3 mois: c'est le premier d'une longue série à venir, semblerait-il. En effet, tous ceux qu'on a rencontrés qui ont déjà visité la Chine, nous ont dit que c'était un des bons moyens de se faire comprendre pour circuler. En regardant ce petit bout de papier, je ne pouvais pas m'empêcher de penser que tous ces gribouillis disaient, "S'il vous plait, aidez ces pauvres petits enfants - illettrés à se rendre à l'endroit suivant..."

Deuxième étape à franchir: trouver du fric. Pas de problème. Les ATM (guichets automatiques) sont juste à côté du quai d'embarquement. On retire 2 fois 4 000 $HK, croyant que le maximun possible était insuffisant pour notre séjour. Erreur. On retire 1 200 $CAN au lieu de 120!!! Faut dire qu'on était habitué à rouler dans les gros chiffres. Aux Philippines retirer 4 000 Pesos équivaut un peu plus de 100$. Là on a eu une petite faiblesse dans le calcul mental. Ah ces maudits zéros avant le point décimal.

Le voyage en train devait prendre 24 minutes, notre hôte nous l'avait bien spécifié: "Pas 23 minutes, pas 25, mais 24." Effectivement. Prendre un taxi fut très facile itou. Surprise: on conduit à l'envers de nous. On n'a pas été surpris cependant de la conduite du chauffeur. Exactement comme dans toutes les autres grandes villes déjà visitées. On dirait qu'il y a une conférie internationale. De véritables "cowboys". Mais on n'a pas eu peur.

L'appartement est situé à flanc de montagne. Avec vue magnifique sur la baie. Le smog fait en sorte qu'on ne voit pas Disneyland de l'autre côté, cependant. P., notre hôte nous donne toutes sortes d'information sur la région. Ce qui nous permet de penser qu'on va pouvoir atteindre nos objectifs pour la journée du lendemain: acheter une carte téléphone utilisable ici et en Chine continentale et surtout, obtenir nos visas. Une première photo: la vue dans le brouillard-smog.



Hong Kong sous la brume

2006/03/14

Mangroves et Barachois

Les côtes de l'ile de Palawan sont bordées de petites, moyennes et grandes îles. Elles sont faites, il me semble, à partir de coraux et de roche volcanique: un haut fond de lave permet aux coraux de se fixer et tranquillement le sable s'accumule à partir des coquillages désintégrés. Et la première forme végétale qui prend racine ce sont les palétuviers. Ils adorent l'eau saumâtre qui se forme dans les lagunes. Ce matin, du haut des airs, lors de notre retour à Manille, on pouvait en voir des centaines, chacune rendue à une stade de développement différent.


Le barachois

Des airs, on a même pu voir le barachois qu'on a habité 2 nuits et 3 jours. Une bande de sable de quelques centaines de mètres de long, des hauts fonds de corail qui donnent une eau aqua-marine et sur laquelle il est si agréable de flotter tranquillement en regardant les poissons. Starfish Sandbar Resort, sonne un peu pompeux, mais en fait c'est tout le contraire. Un "resort" plutôt simple. Avec un resto où il n'y a pas de menu et où il faut soi-même dresser la liste d`épicerie que la cuisinière va aller chercher à 45 minutes de bateau pour les repas du lendemain. On a mangé du poisson grillé et du poisson séché, des crevettes sauce à l'ail, des gloires du matin au gingembre/soya, de la calebasse, sauce au coco et porc...


La mangrove

L'ile elle-même ressemble plus à un croissant de lune qu'à une étoile. Et la mangrove, surtout à marée basse, donne l'impression qu'elle est habitée par des créatures issues le laboratoire de Lukas Film.


Nos coopérants préférés sur le barachois

Heureusement pour notre pauvre petite peau blanche, la saison sèche est en retard cette année: notre séjour à Palawan s'est donc passé sous les nuages, et quelques fois sous la pluie battante. Ce qui ne nous a pas empêché "d'attraper de vilains coups de soleil. Les culottes de tante Charlotte ont fait un beau tour de snorkel!

Heureusement, tous nos déplacements sur l'eau se sont faits sans vent. La dépression tropicale ne s'est jamais transformée en typhon.

Heureusement aussi qu'il n'y a pas eu de tsunami. Même si la mangrove est très utile pour protéger le continent contre les raz de marée, les quelques centaines d'arbres qu'il y avait ne nous auraient pas tellement protégés: le point le plus haut de l'ile, soit le réservoir d'eau sur le toit du bâtiment principal (il y en avait 5 en tout) est à peu près 15 mètre au dessus du niveau de la mer, mettement en bas de ce qui a frappé les côtes de l'Indonésie.


Coucher de soleil sur Palawan


Puerto Princesa, la capitle de l'ile, est une belle petite ville que nous n'avons visité que trop sommairement. On était trop captivé par la mer. Mais on a quand même pu profiter de quelques bons restos, dont un vietnamien. Il est situé en dehors de la ville, dans une petit ghetto qui se nomme Viet Ville. Ce sont des "boat people" qui l'ont construit après leur arrivée en catastrophe aux Philippines dans les années 70. Grâce à des dons de la diaspora vietnamienne et de l'Église catholique, ils ont pu acheter un coin de pays et y construire un village. Bien aménagé, avec une église et un temple boudhiste et de belles rues, un peu comme celles qu'on a vues à Ha Noy. Ils en ont pris possession, après un trop long séjour dans un camp de réfugiés.


La troupe à Viet Ville

Brèfle un très beau coin de pays. Avec beaucoup de personnes qui se fendent en quatre pour faire redémarrer l'industrie touristique mise à rude épreuve par les exactions d'Abu Zayaf il y a quelques années.

Pour un autre point de vue sur Starfih Island voir Kumusta-Iligan

2006/03/11

On D'Christ pour Sabang, Palawan




Nous sommes rendus aux Philippines depuis quelques jours deja.

Si j'ai pris tant de temps a bloguer un brin, ce n'est pas principalement a cause du decalage horaire. C'est qu'on est parti pour l'ile de Palawan des le lendemain matin de notre arrivee a Manille. Rendus a Puerto Princessa, capitale regionale, on a fait des courses (trouver des Pesos, magasiner notre billet pour Hong kong, trouver des provisions) et hop, on est reparti pour Sabang, 80 km plus loin, soit 3 heures de route de gravelle, en montagne. Pour enfin aboutir a Bambua, un "Resort"/ferme biologique qui pratique l'aquaculture, et l'agriculture integrees, en plus d'accueillir des touristes. Le village le plus proche est a deux km. Pas le moindre petit ordinateur a moins de 80 km. Meme que sur cette ferme/auberge il n'y a d'electricite que de 18h a 24h... Tout cela pour expliquer le retard. Mais la on est de retour a Puerto Princessa et on peut renouer avec Internet.

Le choc culturel cette fois a pris une connotation plutot meteorologique: passer de -15c a 35 est assez surprenant. (J'en connais qui trouve le passage inverse encore plus traumatisant, mais ca c'est une autre histoire.) En plus de retrouver la chaleur, on a aussi retrouve l'humidite et son odeur particuliere. Le "cani" de chez-nous est adouci ici sous les tropiques. Il est presque capiteux. Je ne savais meme pas que je m'en ennuyais, avant que je ne le retrouve en entrant a l'aeroport de Manille.



Arrives dans la jungle tropicale de Bambua, un autre choc: la fusion des bruits de la ferme (poule, canard, coq, chevre...) avec ceux de la jungle (criquets, oiseaux exotiques, grenouilles et toutes sortes de "bebites" tout a fait inconnues...) et de mer (vagues qui frappent la plage, a quelques km plus bas) Tres agreable de tenter de demeler tous ces sons, etendu sous un filet anti-mosutique, en se laissant caresser par une petite brise. Surtout quand tu viens de quitter le silence de l'hiver saguenayen. On y a donc passe trois jours a explorer les merveilles de la jungle et de la ferme. Un peu d'exploration de riviere souteraine, une excursion sur une petite riviere bordee de paletuviers. Des discussions sur la cooperation internationale avec le proprio, un ancien "freak" allemand, comme il se definit lui-meme, qui a pris racine a Sabang et qui dirige maintenant cette petite entreprise ecologique.




Mais point de snorkel, meme si la mer et la plage sont magnifiques. (Je vous conseille fortement de suivre le lien vers le site de Bambua pour des photos. Les miennes sont moins bonnes.) La meteo en est encore responsable: une tempete tropicale est en train de naitre au dessus de nous et la pluie est torrentielle, meme si on est actuelement en pleine saison seche. La recolte de riz risque de pourrir sur place si le soleil ne se pointe pas bientot. Et nos masques de plongee restent dans nos sacs.



Esperons que les 3 prochains jours qui doivent etre consacres a du "island hoping" comme on dit ici vont etre propices aux sports de plage. Je vous redonne des nouvelles d'ici quelques jours.