2003/07/31

Grosse journée. Des courses en vélo! Du "débuggage" sans succès! et finalement, une reprise de tout, depuis le début. J'espère réussir à réintroduire le compteur et la fenêtre des commentaires dès demain. En attendant j'ai trouvé quelque chose d'intéressant: Chatterbox par Fooble.com. On peut chatter sur un blogue!!! Encore faut-il y être à plus d'un à la fois! Ça serait intéressant en voyage de pouvoir placotter en direct! A expérimenter quand le gabarit sera stabilisé ;0)
Pas encore réussi à régler le problème de la barre de défilement, malgré un effort soutenu. Mais ce matin, la meilleure programmeuse que je connaisse va y jetter un coup d'oeil. J'espère que tout rentrera dans l'ordre ce soir. Sinon il va falloir tout recommencer ;<

2003/07/30

Bugg

Désolé pour le "pognage" de la barre de défilement. J'ai fais quelque chose que je n'aurais pas dû, en tentant d'améliorer le gabarit, hier. Mais quoi!?! Si quelqu'un qui aurait une idée des causes de cette déconfiture pouvait me donner un coup de main via le courriel ou la boîte des commentaires, j'apprécierais énoooormément.

2003/07/29

Comme le disait le lecteur "Anonymus" en commentaire (voir "comments" du 26 juillet), le site a un "new and improved look"! En fait j'ai phagocyté le gabarit qu'Hélène avait longuement trafiqué pour son propre blogue "itinéraires". Suite à quelques mauvaises expériences avec Blogger, elle a renoncé à son journal de voyage sur ce type de support. Je l'ai par la suite invité à se joindre à moi pour la rédaction de ce blogue-ci, même si elle est encore loin de la retraite! C'est en fait la principale amélioration apportée à ce jour. Pour le look, je ne crois pas que cela change beaucoup prochainement. Je vais ajouter des liens dans la colonne de droite au gré de nos découvertes. Dès que le service sera à nouveau ouvert, je vais tenter de m'abonner à la version "pro" de Blogger, de façon à pouvoir afficher quelques photos de notre voyage. Je ne sais pas si ce sera possible. D'autres le fond, on devrait finir par comprendre comment nous aussi.

Sur le front des préparatifs en vue de notre premier départ, lundi prochain, une grosses nouvelles aujourd'hui: on a vendu la Honda. Tout un choc culturel que d'être à pied.

2003/07/26

Problèmes de langue

L'Inde compte 24 langues dont 18 officielles qui sont parlées par plus d'un million d'habitants. Il y a aussi des "millions of other languages and dialects", comme le dit le site Incredible India (voir le lien dans la marge de droite). Si c'est vrai, c'est vraiment "incrédible", comme dirait Hélène.

Pour voir la graphie de certaines de ces langues, rendez vous sur le portal Sify. J'aurais aimé en copier/coller des exemples ici, mais Blogger n'accepte pas ces caractères. En cliquant sur les liens vers le milieu de la page vous aurez accès aux bulletins de nouvelles en Tamoul qui se parle au Tamil Nadu dans le sud-est, en Hindi parlé par 30% de la population, en Telugu qui se parle je ne sais pas du tout où, ou en Malayalam qui se parle au Kerala dans le sud-ouest. (J'aime bien le mot Malayalam. Je m'y sens comme en kayak. J'ai l'impression de dire "mon nom", si vous voyez ce que je veux dire, comme dirait un de mes bons amis.)

Face à ces graphies exotiques on se retrouve instantanément analphabète. Je me demande bien comment on va faire pour trouver les toilettes!

2003/07/22

Combien de morts en Iraq ?

Entre 6 073 et 7 782 selon Projet Iraq Body Count. Et ça continue de monter à chaque jour.

Un site interessant, annoncé sur le portail de MSN d'ajourd'hui !!! Un compteur des morts de la guerre en Irak, basé sur une analyse des faits tel que relatés dans les médias et mise en ligne par un groupe de chercheur-es pacifistes.

2003/07/18

« Life of Pi » de Yann Martel

Un roman fantastique, au deux sens du mot.

Gagnant lui aussi du Man Booker Prize, en 2002, Yann Martel est un montréalais francophone, né en Espagne et qui écrit en anglais. Déjà un peu bizarre. Le titre est curieux aussi. Je vous laisse le soin d’en découvrir le sens, si vous n’en êtes pas déjà informés.

Pi est un jeune Robinson Crusoé. Il a 16 ans. Le roman raconte la curieuse histoire de sa survivance pendant de longs mois à voguer sur l’océan Pacifique, avec un zèbre, une hyène, un rat et un tigre. Pi est d’origine indienne. Le naufrage a lieu au cours de la traversée qui doit l’amener, lui et sa famille, au Canada. On y apprend toutes sortes de choses sur la culture indienne, sur les religions en inde, sur la cuisine indienne, particulièrement celle du Tamil Nadu où est située Pondicherry, sa ville natale.

Mais ce n’est pas vraiment un récit de voyage, au sens habituel du terme. Il est sensé nous convaincre de l’existence de dieu. Les mécréants n’ont rien à craindre, cependant. Aucun prosélytisme même s’il est question de dieu, d’hindouisme, d’islamisme et de christianisme. Curieusement le judaisme très peu présent. J’espère que les chasseurs outremontois d’anti-sémitisme francophone n’y verront aucun signe malveillant. Il y est beaucoup question de la vie, de biologie donc et de boucherie. Je craignais la perspective disneyenne. Heureusement, ce n’est pas le cas.

Vraiment fantastique. Je me demande si la traduction française va s'intituler Vie de Pi? Pourquoi le titre ne comporte-t-il pas d'article?

2003/07/17

La réponse des grands philosophes

Dans ce dossier du Nouvel Observateur, des philosophes français nous parlent de thèmes d'actualité en s'appuyant sur de courts textes tirés des classiques. La présentation est de Aude Lancelin Marie Lemonnier . Avis à tous ceux et celles qui auront à préparer des cours de philo en août prochain. Hâtez-vous de capter ces articles. Je ne sais pas combien de temps les hyperliens seront maintenus:

Nietzsche et le culte de l’argent, par Michel Onfray
Platon, l’amour et le porno, par François Meyronis
Platon et le 11 septembre, par Catherine Lévy
Voltaire et la rage du fanatisme, par Bernard-Henry Lévy
Montaigne : vivre l’instant, par François Julien
Heidegger et la vie sans mort, par Jean-Luc Nancy
Sénèque au zoo de la télé-réalité, par Olivier Razac
Nietzsche sur l’ère des loisirs, par Philippe Muray
Diderot et la peur du clonage , par Dominique Lecourt

La brièveté des articles est intéressante pédagogiquement car, comme le disait si bien le slogan de "la grosse équipe", pour être compris, il faut "couper et grossir"!

2003/07/13

« The God of Small Things » de Arundhati Roy

Un très bon roman. A déjà gagné le Man Booker Prize. L’action se déroule au Kerala, dans une petite ville près de Cochin, dans le sud-ouest de l'Inde, fin des années 60. Au cœur de l’intrique l’Inde, les castes, les rapports hommes/femmes, la famille, le divorce, les enfants, la tradition confrontée à la modernité. La trame narrative est circulaire. Rahel, revient dans son village natale pour s’occuper de son frère jumeau Estha qui est complètement désorienté et qui vient d’être renvoyé chez ses grands parents, suite au décès de son père. On suit les événements à partir de points de vue différents, mais c’est celui de Rahel qui est privilégié. Dès le début un drame terrible est pressenti. Mais ce n’est qu’au fil des souvenirs de Rahel qu’on finit par comprendre. Les noms sont plutôt déconcertant pour des non-indiens, à l’amorce de la lecture : on ne sait jamais s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Mais l’obstacle se contourne assez facilement, avec un peu d’attention. Tout le roman foisonne d’image, de métaphore, de comparaison qui surprennent. Une lecture que recommande le Loneley Planet sur l’Inde. La version française s'intitule Les dieux des petits riens.

2003/07/08

J'apporte mon Cobber

Il s'agit d'un foulard magique. En fait c'est un système de climatisation australien. Les cristaux contenus dans le foulard se transforment en une gelée rafraîchissante après avoir trempé pendant quelques temps dans "de l'eau propre", comme dit le mode d'emploi. On enlève l'excès d'eau et on attache le foulard autour du cou: voilà une solution simple et efficace pour ceux qui souffrent de la chaleur excessive, semble-t-il.

Pour le voir à l'oeuvre, cliquer l'hyperlien en titre. Vous pourrez entre autres visionner la vidéo de promotion. Je le teste depuis hier. Concluant? Oui et non.

Oui, parce que ce matin, après plus de 15 heures, le Cobber est encore froid. Même trop froid pour se le mettre autour du cou, par ce temps pas très caniculaire. En principe, il devrait dégager de la fraicheur pendant 3 jours avec un seul trempage!!! Et il peut être réhydraté pendant des années, toujours selon le monde d'emploi. Non, parce que le test s'est déroulé alors qu'il ne faisait que 24c. Mais il faut dire que ce n'était pas désagréable de l'avoir autour du cou pendant que je classais des vieux papiers. (Si les australiens pouvaient maintenant inventer un bidule contre la poussière.) Je ne sais donc pas encore ce que ça va donner à 35c - 40c!

Mais, compte tenu que ce n'est pas trop volumineux, j'ai décidé d'apporter le Cobber à la place de mon rasoir à poils de nez à batterie.

2003/07/05

"Ces armes de destructions massives ne peuvent être trouvées"

dit le message d'erreur que vous obtenez si vous tappez "Weapons of Mass Destruction" dans Google et vous cliquez sur le premier item trouvé. (Pour éviter tous ces cliques, il suffit de cliquer le titre de cette entrée et vous accédez à la page en question.) Un site/farce qui affiche un faux message d'erreur semblable à ceux q'on obtient quand Internet ne peut ouvrir la page qu'on désire. Dans ce cas-ci le message est politique, pas technique, si vous le lisez attentivement. On y trouve toutes sortes de conseils pratiques pour régler le problème. A Bush on suggère de verifier s'il a épelé "Iraq" correctement. A Rumsfeld on suggère de cliquer sur une bombe. Allez-y! Essayez pour voir! Ce gag a fait le tour de la presse mondiale, Le Devoir compris. L'auteur est un certain Anthony Cox, pharmacien de 34 ans de Birmingham en Angleterre.

Rigolo! Plus en tout cas que le PowellPoint présenté cet hiver aux Nations Unis et le bordel qui a suivi.
Les plaisirs de faire du ménage

Hier en causant du fait que la maison est à l'envers depuis qu'on fait le grand ménage pré-départ, Hélène m'a fait remarquer qu'à la même date l'an prochain nous serons encore dans le ménage!!! J'imagine que ça ne sera pas aussi agréable que cette année. La perspective d'une dizaine de mois loin de la maison et des tâches domestiques assez routinières, fait en sorte que c'est, somme toute, assez agréable de vider, jeter, nettoyer, reclasser tout ce qu'on a accumulé depuis une vingtaine d'années. Mais peut-être qu'on va tellement être content de revenir dans nos affaires, celles qui auront résisté à la présente vague de liquidation, que le bonheur d'astiquer va être encore plus grand! "Incrédible" comme dirait Flavie.

L'itinéraire? Pas encore capable d'en parler plus précisément. Ça va venir.

La Honda est en vente depuis 3 jours. Un seul appel jusqu'à présent. Si vous connaissez quelqu'un qui cherche un basou pour l'été... Tant qu'à être dans les appels à tous, allons-y gaiement: est-ce que quelqu'un voudrait s'occuper de notre vielle chatte pendant notre absence?

2003/07/02

"On est ben ouvert à vos commentaires
si vous payez l'cognac, gnac, gnac..."


J'ai réussi à faire apparaître un compteur, ce matin. Pas capable de faire fonctionner la fenêtre des commentaires de HaloScan après 1 heure de tentative. Snif! Ca va finir par fonctionner j'imagine.

Passé l'après-midi à faire du ciment avec mon voisin. Il refait son plancher de garage. Des souvenirs de mon adolescence: l'odeur du ciment, du béton, le bruit de la pelle dans la gravelle, le bruit du malaxeur... Je ne me souvenais pas que ça faisait autant mal au dos ;0) En plus on a réussi à descendre les bibliothèques du bureau au sous-sol en 1h30. Speedy Gonzales!

Ce soir, après encore un bon moment de taponnage, je viens tout juste de réussir à placer le code pour la fenêtre des commentaires à la bonne place dans mon "gabarit" et ça fonctionne. Reste que l'interface est en anglais. Si je savais comment faire je retournerais à YACCS.

2003/07/01

Le mangeur de bicyclette de Larry Tremblay

Journée de récupération. Lecture du premier roman de Larry Tremblay, surtout connu comme dramaturge. Nuit Blanche dit que c'est un roman "déroutant". En effet. Mais ce qui m'a surtout surpris c'est qu'il surprend, justement. Il arrive souvent qu'on puisse prévoir ce qui va advenir des personnages d'un roman. Ici pas du tout. De l'imprévu à chaque détour. En plus c'est plutôt loufoque, baroque et un peu fantastique/métaphysique. J'aime bien les romans loufoques et baroques. Le fantastique passe encore. Le métaphysique me plaisait un peu moins, mais c'est facile de passer par dessus. On a l'impression d'un collage au début, mais tranquillement tout prend forme, s'unifie. L'éditeur aurait peut-être pu suggérer quelques coup de ciseaux. En plus il se promène dans des lieux déjà visités et que je connaîs un peu: Puerto Juares, Cancun, Isla Mujeres, Playa del Carmen, le Plateau Mont-royal, St-Fulgence. Le tout se termine sur une glorification du cul que les coeurs sensibles vont peut-être trouver exagérer. Brèfle, j'ai bien aimé Le mangeur de bicyclette.