2006/10/31

Cordoba

J´écris ceci depuis Mendoza. Je viens d`a jouter quelques photos, mais soudainement ce n`etait plus possible. Alors j`en profite pour faire le point et vous donnez quelques impressions. Et finalement la version finale n´a pu etre publié que le 2 novembre. Avec un peu de chance je vais pouvoir mettre quelques photos avant de me coucher.

Le voyage entre Cordoba et Mendoza ressemble beaucoup à celui entre Buenos Aires et Cordoba: de grandes étendues plates. Plus on s`éloigne de BA, plus c`est sec, plus on approche de Mendoza et plus c`est sec et vert. Paradoxal. Mais ici le desert est irigué et on y produit du vin et des fruits. Par exemple des camions plein d`ail en vrac circulait en meme temps que nous lundi passé.

Mais ce dont je veux surtout vous parler c`est du match de foot qu´on a vu dimanche apres-midi. Je phagocite un courriel que j´ai écrit dimanche soir, tout de suite apres notre journée sportive. Je m´excuse de ne pas le ré-écrire pour le blogue, mais je ne veux pas manquer la visite des vignobles qui débute dans quelques minutes. Alors voi:

On vient de finir de souper dans un bar sportif ou on a mange de la pizza pis des frites en ecoutant un match de foot a la tele. Cétait l´équipe préférée de Marcel qui a gagné, Le Boca Junior de Buenos Aires. En plus on était ds une pizzeria/bar sportif qui est une espèce d´autel/église axé sur tout ce qui est foot, et surtout La Boca, l´èquipe principale de l´Argentine.

On arrivait justement "in vivo" ou Cordoba a perdu 1 a 0. Des milliers de personnes. Des pétards qui sautent comme des bombes. (Marcel et moi, on faisait des sauts sur nos bancs a chaque fois.) Une espèce de transe religieuse s´empare de la foule. Ils scandent des mantras en sautant sur place au rytme des tambours qui scandent le temps de la partie et qui font en sorte que tout le monde vibre à l´unisson. Et quand ça va mal, on crie des insultes du genre "Puta", "Puto", "Hijo de puta" et des tonnes d´autres choses que je ne comprenais pas. (On a fini par comprendre que puto etait adresse principalement au gardien de l´équipe adverse. Et les autres insultes s´adressaient à l´arbitre et à l´autre équipe. J´imagine que puto est au sexe masculin ce que puta est au sexe feminin. Il etait l´ancien gardien de l´équipe locale de Cordoba. Un vrai traitre qui ne pouvait meriter d´autre qualificatif.)

On croyait que ce serait très difficile de trouver des billets. Mais on a réussi. Seulement 15 $ canadiens. Mais on a du marcher en masse, passer a travers des barages de policiers armés de tout ce qui est imaginable. Une gangà cheval, une escouade cannine, des "pump guns", etc... finalement on a réussi et on etait très bien situé. J´ai du cependant jetter ma bouteille flambant neuve de crème solaire et ma petite bouteille de lave-main anti-microbes presqu´aussi flambante, dans les poubelles de l´entrée principale. Ici cétait considéré comme des armes offensives (j´aurais pu les lancer sur les joueurs.)

On s´était rendu en taxi au stade 2 heures d´avance pour acheter les billets. On a du marche pendant 30 minutes pour faire le tour du stade et arriver a la billeterie et passer tous les controles de sécurite. Ensuite ce fut le rituel sportif pendant 2h30 environ.

Je nárrive pas a imaginer ce qui se serait passer si Belgrano (c´est le nom de l´equipe de Cordoba, l´èquivalent du Canadien à Montréal) avait gagné. Parce qu´on est revenu par le bus. Des centaines de personnes faisaient la queue pour le retour "al Centro". On s´est mis dans la file. (J´ai eu une belle conversation avec un vieux ou on a comparé le Canada et l´Argentine) et 1 h plus tard on était assis sur une terrace en plein coeur de la ville, sous des immenses arbres a prendre une bière et à regarder passer Cordoba. Et tout le long du voyage de retour, les partisans scandaient leurs mantras, interpellaient les passants, déconnaient. Meme assis sur la terrace, on voyait encore des partisants circuler a bord de camions, en faisant un bruit d´enfer. Et en brassant littéralement la cage du camion. Et ils avaient perdu! La bonne humeur était quand meme là. Je crois que c´aurait été l´émeute du plaisir s´ils avaient eu le malheur de gagner.

Cenpendant, il faut dire que l´avant midi avait été plus calme et tout aussi agréable. On est allé à Alata Garcia, une ville a 1 heure de Cordoba où le Che a passé une partie de son enfance et où il y a un muse dans sa maison. Cette ville est fantastique. Des maisons magnifiques. En montagne, donc il y a des pentes partout. On a marché et visité pendant 2 heures environ. Et on est revenu en ville a temps pour diner et prendre un taxi pour aller au match. On y a appris des petites choses sur le grand guerriello, entre auter que ses parents étaient d´origine américaine!!! Une video intéressante.

2006/10/26

On The Road Again

Voici quelques photos prises depuis quelques jours a Buenos Aires. Eh oui. Je suis revenu de Chine sain et sauf. La preuve. Trop long de tout expliquer cela, sautons dans le vif du sujet.






Me voici sur la Plaza de Mayo.

















La Cathedrale, Plaza San Martin.

















On y trouve le tombeau de General San Martin, El Liberador.















La manifestation des meres et des grands-meres sur la Plaza Mayo. Depuis 29 ans elles manifestent a cause de la disparation de leurs enfants sous la dictature de Videla.













Jeune cadre dans le metro.