2008/04/30

Ça se fête



Passé l'après-midi les deux fesses bien au frais dans la Laguna de Apoyo, un cratère abandonné et reconverti en lac. Surprenant de se baigner dans un immese lac entouré d'une crète qui bloque l'horizon. Un peu épeurant, même. On a l'impression que les falaises vont s'écrouler sur nous. Mais l'eau était tellement fraiche et le vent tellement agréable qu'on n'a pas pu empêcher le soleil de nous toaster royalement. Pas autant qu'aux Philippines, parzemp. Mais on n'est plus tout à fait des ¨visages pales¨ qui donnent l'impression de mener une campagne de financement avec leurs ¨cannes blanches¨.


Demain un billet sur Las Peñitas et la pêche au requin.

2008/04/29

León culturel: La Gallera

Nos amis de Via Via organisent toutes sortes de tours pour faire connaitre la vie culturelle Nicaraguayenne. C'est ainsi qu'on s'est fait embarquer dans la Gallera. Gallera? Le mot le dit. Et selon mon interpretation, il vient de Gallo qui veut dire coq et guerra qui veut dire ce que ca veut dire. On a donc payé pour passer un beau dimanche apres-midi a observer comment on s'amuse au Nicaragua. Vous pouvez comprendre qu'on n'était pas tres chaud a l'idée d'assister a des combats de coqs. Mais la biére, le rhum et le lunch étaient inclus et tout le monde de Via Via, y compris deux charmantes jeunes québécoises, nous disaient que ca valait vraiment la peine. Alors on a sauté dans la boite du pickup et on est parti voir de vrais combats de coq.

Rendu sur place on a eu droit a une formation pour nous expliquer comment se déroulent les combats, les paris, l'entrainement. Mais seulement apres un toast rituel en plein milieu de l'arene avec un excellent rhum local appellé Caballito.

Les grosses Toña d'un litre sont apparues sur les tables, des tacos. Le parté est pogné. Et la visite des lieux s'est faite avant le début des combats.

Quelque-uns des protagonistes. Remarquez que les cretes sont coupées, que les jambes sont ''plumés'', pour éviter les blessures inutiles, nous a-t-on dit.

Le propriétaire de l'arene nous a montré comment on préparait les coqs. Vers trois heures vingt,

Hélene a pu, voir les gants de boxe qu'on utilise pour couvrir les ergots durant les combats d'entrainement pour éviter les blessures. L'apres-midi avancait. De plus en plus de monde pompette. Un monsieur voulait tellement nous donner la main, que le service d'ordre est intervenu pour le reconduire aux limites du terrain.

Tout commence par la pesée. Ensuite les propriétaires négocient entre eux pour fixer le montant de l'enjeu, la longueur des lames a fixer aux ergots. (Finis les gants protecteurs) Par la suite seulement les paris du public peuvent se faire. Mais cela semblait tellement compliqué que personne de la dizaine de touristes qu'avait mobilisés Via Via n'a osé s'y risquer.


L'arene. Notez que la biere Toña est un des principaux commanditaires de ce combat.










Les belligérants










Les vrais coqs



Le vrai combat

Faut dire, comme vous pouvez le voir par les photos, que j'étais en plein milieu de l'action. Le groupe pouvait envoyer une personne dans l'arene par combat. J'ai eu l'honneur d'etre le premier dans le ring. Un peu épeurant. Je ne voulais pas recevoir de coq volant en pleine face. Heureusement le propriétaire de la Gallera était a mes cotés pour m'indiquer quand me tasser. Il avait un morceau de contre plaqué qu il mettait devant moi, quand le combat était trop menacant. En plus il fallait s'acroupir pour ne pas obstruer la vue des spectateurs. Ce qui fait que mes photos ne sont pas terribles. En tout cas celle-ci laisse bien voir que ca bougeait dans le ring.

J'ai passé le restant des combats, assis au bord á deviser en buvant de la biére et du Caballito (un aguardiente local) et


a prendre des photos. Du sang? Oui il y en a. La mort des coqs, itou. Mais généralement pas. On arrete les combats avant que la mort ne se produise. Mais souvent le gallo finit dans la soupiere, meme s'il n'est pas mort dans l'arene. On nous disait que les propriétaires font tout pour sauver leur coq blessé. Quizas.

Je ne retournerai pas voir de combat de coq. Helene non plus, j´en suis sur. Mais ca valait la peine de voir comment certains hommes du Nicaragua passent leurs dimanches apres-midi.

2008/04/28

León

Au Nicaragua il y a deux villes qui gagnent le coeur de tous les touristes: León et Granada. Nous avons passé quatre jours à Leon et je crois que nous serons encore plus longtemps à Granada. Je vais y passer mon anniversaire, alors qu'au début du voyage je croyais que nous serions rendus au Costa Rica à ce moment là. Que voulez-vous, on fait un voyage de paresseux. On ne bouge pas tant qu'un endroit est intéressant. On commence à se demande comment on va faire pour arriver à temps pour prendre notre vol de San José à la mi-mai. Probablement en ne visitant pas du tout le Costa Rica. Mais qui sait ce que nous réserve l'avenir!

León est une belle coloniale. Rivale de Granada depuis toujours on dit qu'elle est plus politiquement à gauche et Granada à droite. Ce serait à cause de les rivalités incessantes entre ces deux plus anciennes villes qui ont finalement fait en sorte que Managua est devenue la capitale du Nicaragua. En entrant on voit tout de suite l'importance de la gauche à Leon. Des murales, des monuments à tous les coins de rue de la plus ancienne partie de la ville. Il y a même un musée de la Révolution.



Comme presque partout en Amérique Centrale, la ville est organisée à partir du Parque Central. La cathédrale d'un bord, des édifices administratifs de l'autre. Celle-ci a un sérieux besoin d'être rafraichie.
Même le volcan semble être situé dans l'axe principal de la ville qui passe tout juste à côté de la cathédrale.


Le restaurant El Sesto est situé juste à côté de la cathédrale. (C'est là qu'on sert la bière la plus froide en ville. La bouteille est juste en deça du point de congélation, le bock, lui est gelé comme une barre; ce qui fait qu'en versant le précieux liquide, la mousse se transforme en ¨slush¨ de bière! Excellent quand il fait 33 c. Remarquez qu'ici on ne se gêne pas avec les règles: on boit même de la bière ¨on the rocks¨.) Et la limonade salée!

De l'autre côté de la cathédrale ces deux beaux bâtiments.

L'intérieur est intéressant à visiter. Peut-être la plus majestueuse des églises qu'on a vues en Amérique Centrale. Ce qui fait surtout sa renommée c'est qu'elle abrite le tombeau de Ruben Dario, protégé, comme il se doit par un superbe lion. En plein coeur de la nef, directement á côté de l'autel principal, là où chez nous on a surtout mis des moutons et des brebis. Tellement important le mec qu'on retrouve sa binette sur les coupures de 100 Cordoba. Avant que Nelligan se retrouve sur les trente sous!


Ruben Dario, ça ne vous dit probablement pas grand chose. Non ce n'est pas un saint, ni un militaire, ni un évesque. Un poète! Un des créateurs de la littérature hispanique moderne. Les hispanophones vous diront que c'est probablement un des premiers auteurs modernes du monde. Et il est Nicaraguéen. Fils de León, tambien. Alors il est omniprésent dans la ville. Surprenant pour nous. Aucun littérateur n' occupe autant de place dans la culture populaire. A deux coins de rue de la cathédrale on trouve un parc en honneur aux écrivains, (autre chose curieuse pour nous du Québec) avec un monument à Ruben Dario. Deux autres coins de rue et vous tombez sur le Musée Ruben Dario, dans sa résidence.












A quelque rue du Parc Central se trouvait notre auberge, le Via Via. Une belle batisse avec du personnel agréable. Un beau jardin, juste devant notre porte de chambre, un restaurant/bar aéré où circulaient des jeunes et des moins jeunes qui nous ont fait découvrir des beaux coins à visiter, comme la plage de Las Peñitas, dont je vous reparlerai et la Gallera, le mot le dit, les combats de coq, dont je vous reparlerai itou.


2008/04/18

¨Chicken Bus¨

Depuis deux jours on fait du ¨Chicken Bus¨. Des autobus scolaires, dirait-on! Pas n´importe quels, non plus. De vrais ¨Blue Birds¨ made in Québec. C´est un peu mon Bombardier à moi. Je ne peux en voir/prendre un sans une couple de petits pincements. Ils sont de chez-nous. Mais aussi, parce qu´un petit coroner futé a déclaré dangeureux les bus scolaires plus vieux de 10 ans. En sous main, il a racheté ces bus trop vieux pour nos routes et les a revendus en masse en Amérique Centrale. Il en reste encore quelques-uns de jaune, mais la plupart sont peints de couleurs encore plus flamboyantes. Et munis de bons systèmes de sons grincheux et remplis de belle musique ¨ranchéros¨.


Pas vu un seul poulet dans ces bus, malgré leur surnom. On a vu un petit chiot dans une boite, il y a trois semaines environ. Et aujourd´hui, en embarquant après un périple assez pénible pour traverser les frontières du Nicaragua, on est tombé sur un panier de crabes, assis sur le premier banc d´en avant. Bien vivants, on a pu les observer, pendant que les assistants du chauffeur emplissaient l´arrière du bus d´une quarantaine de poches de ciment, à livrer au village voisin. Il n´y a donc pas tant d´animaux de basses-cour que cela dans ces bus. Mais c´est vrai qu´ils sont lents, arrêtant partout le long de la route au gré de la volonté des passagers.


Ils sont souvent pleins a craqués. Mais ici, en s'en allant à la plage de Las Peñitas, on avait de la place pour pour nos sacs dans le porte bagage. En plus c' était tôt le matin et l'air qui entrait par les fenêtres ne semblait pas venir d'un sêchoir à cheveux, comme le dit si bien Hélène.



Y'a même des ¨chicken¨ qui se promènent en Mercedez.

2008/04/14

Santa Ana et la Casa Frolaz

Depuis vendredi on habite une merveilleuse maison, La Casa Frolaz.

La visite de Santa Ana ne nous a pris que quelques heures. Et cette ville de 100 000 habitants n´aurait pas dû nous retenir plus de deux nuits. (Rien de particulièrement intéressant. Une ville ordinaire, avec un parc central en décrépitude, une cathédrale en rénovation pour laquelle nous avons contribué une grosse piasse américaine, un parc rempli de monde qui cuvait leur brosse du samedi soir. Un peu déprimant.) Mais on est tombé sous le charme de cette maison. On s´y est même mis à cuisiner, tellement la cuisine est agréable.

Le propriétaire est un homme ¨charmant¨comme dirait notre ami Philippe. Un peu cynique, informé, très sympathique et toujours prêt à aider les voyageurs. Grand amateur d´art, sa maison est remplie de beaux objets: peintures, sculptures, meubles, même des pointes de flèches amérindiennes! Le jardin est magnifique: des avocatiers qui produisent des avocats qui ressemblent à des aubergines, tant par la couleur que la forme. Tellement gros que toute une section du jardin est condamnée: ce serait assez atroce d´en recevoir un par la tête. Des bananiers itou, mais pas encore ¨maduros¨. Des orangers. Des oranges vertes! Succulentes! Dulces, comme on dit ici. En cueillir cinq, les presser et les déguster! ¨Ça c´est exotique, hein Maurice¨!

Je vous ai mis le lien pour le site de l´auberge, mais ça ne rend pas du tout honneur à la maison. Pas très brillant. Je suis tellement en train de jouir de cet oasis de tranquillité que j´ai encore oublié de prendre des photos. J´en prends en rentrant tout à l´heure et je vous les colle demain.

Les voici, quelques jours plus tard:

Hélène en train de tester ¨un eune et avocat¨



Le barbeque est juste dernière le mur bleu.

Le salon vu de la mezanine de notre chambre.

Un beau meuble, pas aussi beau sur la photo que dans la vraie vie.

2008/04/11

El Salvador ouest: la route Las Flores

Nous avons visité trois villes sur la route de Las Flores, depuis notre entrée au El Salvador, lundi passé: Ahuachápan (100 000 h), Apaneca (10 000) et Juayúa (20 000).

La route est magnifique, en montagne, la forêt et des dizaines de ¨Fincas¨ (fermes) où l´on cultive principalement le café. Un peu comme la route des Hérons à l´Ile-du-Prince-Edouard, ou la route du Chemin du Roy, chez-nous, les fleurs sont devenus le thème touristique de cette région. Partout au El Salvador les poteaux électriques sont peints aux couleurs du parti au pouvoir en bleu, blanc, rouge. Mais ici on les peint en fleurs. Chacun est différent. Joli, même si c´est un truc touristique. Voici un exemple pris au centre-ville de Anapeca.



Ce qui caractérise les villes hispanophones d´Amérique, ce sont les ¨Parque Central¨, comme on les nomme ici. Au Mexique ce sont les ¨Zocalos¨. Ceux des villes que nous avons vues au El Salvador sont bien agréables: des arbres, des bancs, des fleurs en plein centre de la ville. Tout le monde vient y flâner. Dans les plus petites villes c´est aussi le terrain de jeu des jeunes à la sortie de l´école. A Anapeca, on a assisté à la sortie des classes. Des petits et des grands du secondaire, qui s´amusaient tous aussi sérieusement les uns que les autres, avec un ballon. Voici trois photos des parcs des villes visitées.


Ahuachapan



Apaneca



Juayúa

Apaneca est une petite ville remplie de San Savladoriens qui fuient la chaleur de la capitale. Mais en fin de semaine seulement. Sur semaine la ville est ¨muerte¨, comme nous disait notre logeuse. Tous les bons restaurants sont fermés. Les rues sont désertes. Presque pas d´autos. Silence. Pas de musique dans des hauts-parleurs. Pas de sermons, mème si on a pu dénombrer une dizaine d´eglises de toutes les sortes de protestants possibles. En plein midi, au moment où ça bouge habituellement, c´était le calme. J´ai pu m´installer en plein milieu d´une intersection et prendre tout mon temps pour photographier les quatre points cardinaux sans aucun risque. Nord - sud, en horizontal et est - ouest en vertical. (A moins que ce ne soit le contraire)














Intersection à Apaneca

2008/04/09

El Lago de Atitlan

A une heure environ de Antigua, un lac. Un grand lac. Quasiment un digne de Saint Jean. Mais ici, la mer n´est pas très loin, alors personne n´appelle cela ¨une mer intérieure¨. Je crois que íl s´agit d´un cratère, en fait, même si je n´en suis pas certain. Même pas pris le temps de vérifier dans le LP. Mais il y a tellement de volcans et de montagnes autour, que ca doit en être un. L´eau est aussi transparente que celle de la Baie Georgienne ou de la mer des caraïbes à Chemuyil. Mais on ne s´est pas baigné: plutôt frais. On est en altitude et c´est le début de la saison des pluies.



On a passé trois jours à San Marcos, un des nombreux petits villages autour. Pas à San Pedro, la place la plus achalandée, même si la vie est très agréable dans les lieux que fréquentent les touristes et les routards. Mais on voulait plus tranquille. La mère d´une amie de G. nous l´avait recommandé. Elle avait bien raison. Des petits restaurants, des hotels abordables. Des gens sympathiques. Une vie de village intéressante. On a tellement aimé cela qu´on a complètement oublié de prendre des photos. On en a pris du Lac, de San Pedro qu´on a visité le dimanche, je crois.

San Marcos est invisible sur cette photo, sur la rive, en haut, à droite

On s´est installé au Paco Real (Si vous voulez les rejoindre pour réserver, un petit courriel et je vous refile les coordonnées). Une belle chambre au deuxiéme, sous un toit de branches de palmiers. On se serait cru en Thailand, à Bali ou aux Philippines. Un jardin magnifique et, surtout, une cuisine fantastique. Encore là, on était tellement bien qu´on n´a pas pris de photos. Mainetenant je trouve cela un peu dommage. Mais si jamais vous passez par lá, Alain, le propriétaire et son épouse vont vous accueillir de facon ¨real¨.


San Pedro vue de la route, sur laquelle on a pris une petite marche

La terrasse sur le toit de l´Hotel Mikaso, propriété d´une Québécoise

Il y a beaucoup de Québécois d´installes autour du lac. On en a rencontré qui y sont depuis quinze ans. Ce qui fait qu´on n´a presque pas été surpris d´entendre, dimanche matin, en déjeunant sous la palapa, Harmonium rivaliser avec la musique sacrée diffusee de l´église catholique et avec le prèche évangéliste, également diffuse sur hautparleur. Je soupconne Alain d´avoir voulu nous faire un petit velours.

Bréfle, on a passé une très belle fin de semaine, avant de quitter le Guatemala pour le El Salvador.

2008/04/04

Des merles au Guatemala?

Depuis une semaine, à chaque matin je me réveille avec la musique des merles dans mes oreilles. Ce qui fait que j´ai toujours l´impression que c´est le printemps au Saguenay. D´autant plus troublant que c´est à peu près à ce temps-ci de l´année que ces charmantes petites bêtes arrivent chez-nous. Mais ce qui est frustrant, c´est que je n´arrive pas à les voir: les arbres sont en feuilles. Un appel à tous et particulièrement aux Lemieux: Est-ce possible qu´il y ait des merles au Guatemala?

2008/04/03

Antigua, une ville de volcans


La montée de 3 kms fut laborieuse, mais l´arrivée en valait la peine. Derriére nous, Pacaya, un des trois volcans actifs du Guatemala. La fumée et les gaz s´echappent de l´autre côté, mais la lave coule derrière nous.

La vue est magnifique sur la région et les autres cratères de Pacaya, inactifs depuis longtemps


Jusqu´à mi chemin, Nez rouge nous accompagnait: histoire de nous offrir la possibilté de prendre les transports en commun pour se rendre en haut. Je lui ai demandé si les prix baissaient au fur et à mesure que l´on montait. Il a pensé que je ne serais pas un client sérieux et il a cessé de nous suivre. (La photo est un peu floue à cause de l´agrandissement: j´ai voulu vous montrer qu´il s´agissait vraiment de nez rouge.)

La coulée de la lave est fascinante. J´ai vu, moi aussi toutes sortes de beaux documentaires du genre, mais sentir l´odeur de la pierre fondue et la chaleur, entendre son crépitement lorsque la lave touche une section plus froide, ainsi que le souffle des gaz qui s´echappent est une des choses les plus impressionnantes que j´ai vue de mes yeux vue.



Cette photo est de Hélène. Blogger réduit le nombre de pixels, ce qui ne fait pas honneur à la photo. Vous allez voir quand elle va vous montrer cela, au retour.


Je ne me suis pas rendu jusqu´au bord du ruisseau de lave, après qu´un de ceux qui nous précédaient m´ait montré ses espadrilles fondues et la brulure qu´il s´est faite en tentant de photographier la coulée de près. Des ¨plus jeunes, plus fous¨ y sont allés. Heureusement, cela donne une idée de l´ordre de grandeur.

Et pour terminer, une petite vidéo. Pas du National Geographic, mais ça donne quand même une petite idée.