2008/04/14

Santa Ana et la Casa Frolaz

Depuis vendredi on habite une merveilleuse maison, La Casa Frolaz.

La visite de Santa Ana ne nous a pris que quelques heures. Et cette ville de 100 000 habitants n´aurait pas dû nous retenir plus de deux nuits. (Rien de particulièrement intéressant. Une ville ordinaire, avec un parc central en décrépitude, une cathédrale en rénovation pour laquelle nous avons contribué une grosse piasse américaine, un parc rempli de monde qui cuvait leur brosse du samedi soir. Un peu déprimant.) Mais on est tombé sous le charme de cette maison. On s´y est même mis à cuisiner, tellement la cuisine est agréable.

Le propriétaire est un homme ¨charmant¨comme dirait notre ami Philippe. Un peu cynique, informé, très sympathique et toujours prêt à aider les voyageurs. Grand amateur d´art, sa maison est remplie de beaux objets: peintures, sculptures, meubles, même des pointes de flèches amérindiennes! Le jardin est magnifique: des avocatiers qui produisent des avocats qui ressemblent à des aubergines, tant par la couleur que la forme. Tellement gros que toute une section du jardin est condamnée: ce serait assez atroce d´en recevoir un par la tête. Des bananiers itou, mais pas encore ¨maduros¨. Des orangers. Des oranges vertes! Succulentes! Dulces, comme on dit ici. En cueillir cinq, les presser et les déguster! ¨Ça c´est exotique, hein Maurice¨!

Je vous ai mis le lien pour le site de l´auberge, mais ça ne rend pas du tout honneur à la maison. Pas très brillant. Je suis tellement en train de jouir de cet oasis de tranquillité que j´ai encore oublié de prendre des photos. J´en prends en rentrant tout à l´heure et je vous les colle demain.

Les voici, quelques jours plus tard:

Hélène en train de tester ¨un eune et avocat¨



Le barbeque est juste dernière le mur bleu.

Le salon vu de la mezanine de notre chambre.

Un beau meuble, pas aussi beau sur la photo que dans la vraie vie.

2 commentaires:

Unknown a dit...

Bonjour Hélène et Édouard,
Félicitations pour votre blog: très intéressant et bien écrit. Un peu tardivement au sujet de la présence de merles d'Amérique au Guatémala, je dirais que ce n'est pas surprenant et même plausible. Plusieurs de '' nos '' oiseaux hivernent jusqu'en Amérique du Sud. En 2006, j'avais vu des parulines flamboyantes au Guaté, à mon grand plaisir. À la migration d'automne, souvent portées par des courants chauds ou par des bouleversements naturels, ouragans ou autres,ces petites ''choses''poussent parfois ''la machine'' au delà de notre entendement, à nous les humains. Aurevoir. Lise

Edouard a dit...

Merci Lise

Ça amène de l´eau à mon moulin. Hélène est sceptique, d´autant plus qu´on n´a pas encore réussi à en voir un seul, même si on les entend depuis presque 2 semaines, ces ¨petites choses¨!