2003/11/30

Hampi

Un petit mot en appendice a ce que Hélène a écrit sur Hampi au sujet de notre logement.

Hampi est un site archéologique qui est a nouveau occupé par un village pour fournir des services aux visiteurs. Ce village s'appelle Hampi Bazar. Il est construit a l'endroit ou il y avait effectivement un bazar ou un marché. Notre hotel était situé de l'autre côté de la rivière, directement en face du site. Pour y accéder il faut prendre un "traversier". En fait il s'agit d'un panier d'osier qui peut recevoir une dizaine de personnes, toutes accroupies, les pantalons retroussés parce que le panier prend l'eau, ou 4 personnes et 2 petites motos. Ou 6 personnes et une bicyclette. (D'ailleurs, avant chaque départ, le pilote doit écoper pendant 3 ou 4 minutes.) Pour manoeuvrer l'embarcation il doit s'asseoir sur une caisse de lait renversée et donner trois coups a droite et trois coups a gauche pour ne pas tourner en rond, parce que contrairement a un canot ou a une chaloupe, ce bidule est circulaire!!! En fait c'est une immense corbeille a pain. Curieusement cela fonctionne très bien. Et ce depuis très longtemp. D'ailleurs, en lisant sur Hampi, on a appris que ces véhicules appelés "coracle" dans Lonely Planet, on été décrits par un Portugais il y a 300 ans. Le mot Hindi qui désigne ces bateaux, se traduirait par "boite de bambou".

On a passé 4 jours a Hampi. On a donc utilisé ce truc 8 fois, dont 2 avec nos sacs a dos. On était beau a voir en équilibre instable sur les talons dans ce qui nous semblait une coquille de noix, la crainte de se mouiller le califourchon ou encore pire, de s'effoirer au complet dans la rivière avec nos sacs. Mais aucun problème. "Two fingers in the nose", comme dirait Geneviève

2003/11/29

Rajasthan suite et fin

Les dernières photos du Rajasthan sont maintenant visibles.

A bientôt pour Bombay et Goa.

2003/11/26

Goa
Nous voici de retour sur la plage après une intermède de 4 jours pour visiter le site archéologique de Hampi, au Karnataka (tout près de Hospet, à peu près au centre de l'État, à l'est de la capitale du Goa, Panaji (ou Panjim, sur les cartes plus anciennes)), pour ceux et celles qui veullent le trouver sur la carte. Hélène va vous en parler dans son blogue d'aujourd'hui.

Notre voyage vers Hampi s'est fait en autobus, de nuit, pour l'aller, à partir de Panaji et le retour en train, de jour. Mais on est revenu à Margao (souvent écrit Magdaon), la grande ville de Goa. Le projet initial etait de visiter les deux plages qui semblaient être les plus tranquilles au sud de Goa, mais on a décidé de concentrer notre étape repos sur une seule plage, de façon à perdre moins de temps en déplacement. On a choisi la plage de Benaulim à une dizaine de km de Margao. On s'est d'abord installe dans un "Guest House" du village, mais la marche pour rejoindre le sable est trop longue. On se déplace donc après notres session internet, vers un "Resort", sur la plage, accessible uniquement à pied!! On y passe 6 jours à ne rien foutre d'autre que la "farniente".

Il se nomme "C.Roque"! Ne me demandez pas ce que ça signifie! Hélène hésitait croyant que c'était le Croque. Mai finalement on a décidé de déménager parce qu'on y trouve de magnifiques palmiers fabriquant d'ombre, tout juste à côté du sable fin de la plage. Donc possibilité de courir à l'eau sans se faire frire. Faut dire qu'à Arambol on y a goûté. D'habitude on est très prudent face au soleil. Malgré nos nombreuses expériences de coup de soleil hypocrites, attrapés sur la plage balayée par un vent frais qui camoufle la brulure, entre autres à l'Ile de mon prince, la journée de plage à l'ombre d'un parasol, s'est transformee en session de création de homard bouilli. Nos premières journées à Hampi ont donc été un peu douleureuses pour les épaules. Mais on s'en est remis et on est prêt à recommencer l'aventure de la plage...

A Benaulim la plage est à perte de vue. Il y en a pour une dizaine de kilomètres. Immensément large itou. Sable fin, coquillages et tout et tout. Très "laid back" comme ils disent dans Lonely Planet, surtout qu'avec notre arrivée la moyenne d`âge a baisse sensiblement. Plus "laid back" que cela on deviederait inerte. Beaucoup d'Allemands, de Scandinaves. Pas un Canadien à l'horizon. Les gens sont d'ailleurs un peu surpris de voir qu'on vient du Québec.

La pression est pas mal moins forte ici. Les Goanais sont différents des autres indiens. La religion bien sûr (ils sont en majorite catholiques) et l'influence portugaise. On a pas vraiment l'impression d'être en Inde. Surtout sur la plage. A Panaji on voyait de temps en temps des saris, mais la majorite des femmes sont habillees a l'occidentale. On y mange des fruits de mer et des poissons cuits à la portugaise, ce qui nous change des menus végétariens indiens habituels. On s'est promené, à Panaji, dans des ruelles qui ressemblaient à celles qu'on retrouve dans les villes méditérannéennes. Des églises catholiques un peu partout.

Tout près de Panaji on a visité "Old Goa", un site du patrimoine mondial où on a vu un monastère franciscain, une cathédrale et une basilique, du "Bom Jesu". Comme architecture cela ressemblait à l'église construite par Cortez tout près de Tampico au Mexique. A la basilique on a pu observer les restes de Saint François Xavier, disciple de Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, décédé en Asie. J'aurais dû dire les restes des restes puisque la plus grande partie de son corps est éparpillée dans des églises à travrs le monde (par des chasseurs et des vendeurs de reliques). A tous les 10 ans on expose les reliques au publique. On a raté la prochaine par 12 mois environ. Avoir su! A la dernière exposition, il y a avait ici plus de 1 million de fidèles pour observer le phénomène de conservation unique dans les annales de la thanatologie.(remarque de Helene: c'est vraiment ecoeurant! Je me demande ce qu'en pensent les Hindous ou les Musulmans qui visitent ce site!) (Autre remarque de H : dans cette eglise, dans une petite chapelle laterale, il y a une croix miraculeuse qui grandit constamment vers le plafond! Ils ont ete obliges de la "bracer" pour proteger le plafond de l'eglise! Ca fait qu'elle ne grandit plus! Mais elle fait toujours l'objet d'une grande devotion. Il y a une madame qui trouvait qu'on etait passe trop vite a cote et qui nous a dit de retourner et d'aller voir a l'arriere de la chapelle, ou tous les pelerins touchent a un morceau de la croix!)

Autre phénomène unique au Goa, du moins à date, on trouve des bars à tous les coins de rue. Ils sont aussi accompagnés d'un comptoir de vente, comme à la SAQ. Ici l'alcool se prend fièrement, sans cachette. Influence du catholicisme? (Autre remarque de H : On parle des hommes ici. J'ai jamais vu une femme indienne dans un bar ni meme en train de boire de l'alcool!)

Je dois vous quitter faute de temps d'antenne. A bientôt.

2003/11/20

Retour sur le Rajasthan

On a fini par reussir a mettre quelques photos du Rajasthan. On n'a pas fini, mais on arrete, compte tenu qu'on a une grosse nuit d'autobus devant nous ce soir. On se rend a Hampi pour visiter des temples qui datent de l'antiquite. On va tenter de finir les photos du Rajasthan dans les prochains jours. A suivre.

2003/11/15

Tchou-tchou et gueling-guelang

De tous les moyens de transport la nuit, en Inde, c'est décidément le train en classe ''A-C, three tiers'' qui est le plus agréable! Air-climatisé et une couchette. Moins grande que celles de la classe ''Two tiers'', mais pas mal plus stable que la couchette de l'autobus. On y a passé 12 heures confortablement. L'air climatisé faisait en sorte qu'on appréciait les deux draps et la couverture de laine inclus. Heureusemet que j'ai mis mes bouchons! Hélène, en observatrice chevronnée m'avait fait remarquer qu'en plus de réduire les décibels ils avaient aussi le mérite de garder les oreilles au chaud, je ne sais trop pour quelles raisons. Même si j'ai eu froid de partout, je n'ai pas gelé des oreilles. Et pas trop poqué le lendemain.

Rendu à Thivim, une gare au nord du Goa, on a pris des autobus pour se rendre à Mapusa et un autre pour atteindre la mer à Arambol. Ce petit village de pêcheur nous a été conseillé par un jeune Américain en quête de gourou tantrique à Rishikesh, au tout début de notre voyage. C'est supposé être beaucoup moins "ravant" que les autres plages de Goa. De même que Palolem. Ce sont donc nos deux destinations plagières au Goa. On doit dire que le jeune amateur de sensations fortes avait bien raison. Arambol est très agréable. En plus nous arrivons au tout début de la saison touristique. Ce qui veut dire que les gens ont hâte de nous voir. On nous attend de partout. Et c'est encore un peu moins cher que ça ne le sera à Noël, la haute saison. Pas beaucoup de monde itou. Donc la plage nous appartient, à nous et aux pêcheurs...

Ici il fait très chaud. J'aurais pu intituler cette entrée Le fond de l'air est chaud... C'est tout le contraire de chez nous: le vent rend le fond de l'air frais encore plus frais. Ici le vent rend la température agréable. Dès qu'il tombe, elle monte. Ce matin, en revenant de la messe de 8 heure, on était tellement en sueur qu'on a dû prendre une douche. Pendant qu'on tentait de se rafraichir sous notre ventilateur, à côté, par notre fenêtre on voyait une trentaine de personnes qui s'activaient sur un chantier de construction: on coulait du ciment pour finir le toit d'une petite cabane. Très bien organisé. Des femmes et des hommes transportaient, sur leur tête, du ciment, du sable et du concassé vers un malaxeur. Le ciment prêt était vidé dans un bac. Trois hommes le mettaient dans des chaudières que d'autres se passaient en faissant la chaîne, dans l'échelle, jusque sur le toit. Ils ont fait cela jusqu'à ce que la toiture soit finie, ie vers 13h. Il devait faire au moins 35 c... Juste à les regarder, ça retardait notre rafraîchissement!

Oui on revenait de la messe de 8 heures! On visite bien les temples de toutes sortes, on a ben le droit de visiter une église catholique! On a même communié! Fallait bien. On aurait été les seuls à ne pas le faire. L`église était bondée. Deux à trois cents personnes. Pas juste des femmes non plus. Pas justes des vieux non plus. La moyenne d'âge devait être autour de 30-35 ans. (En nous comptant!) L'officiant ne dépassait pas 35, ainsi que celui qui a fait le deuxième sermon (oui, oui, deux sermons).

Très semblable à chez nous comme liturgie, à quelques détails près: discrimination sexuelle, les hommes d'un bord et les femmes de l'autres! On a failli créer un incident diplomatique quand Hélène a passé proche de s'asseoir du mauvais bord. Il y a bien sûr aussi le deuxième sermon. Le tout se déroulait en Konkanais, langue dominante au Goa. Les sermons étaient très intéressants: l'un portait sur la communication, vu que c'est la journée de la communication ici. L'autre sur la responsabilité. Si on le sait ce n'est pas parce qu'on a suivi un cours rapide de Konkanais mais bien parce qu'on y utilisait des mots anglais, comme "Internet", "casset player" etc, dans le premier cas et "responsability" dans le deuxième. Mais c'est surtout parce qu'on nous l'a traduit par la suite. Ce qui les rendait intéressants c'était surtout la gestuelle des prédicateurs. Ils parlaient comme des Indiens, même s'ils sont catholiques. Les mains bougent continuellement, les yeux et le visage sont encore plus expressifs que les Italiens qui discutent autour d'un verre de vin. Essayer de comprendre une langue qu'on ne connaît pas, juste par la gestuelle, est un exercice agréable, au point de rendre tolérable des sermons que je ne peux plus tolérer depuis l'age de 16 ans. Les hosties indiennes me semblent plus goûteuses que les nôtres. (Hosties masala?) Faut dire que je 'ai pas gouté dernièrement.

On reste encore une journée ou deux avant de se rendre dans la capitale du Goa : Panaji

Ite misa est!

2003/11/11

Bombai a quatre mains

Petite experience aujourd'hui. Chacun va ecrire ses impressions de Mumbai, avant le depart pour Goa demain soir.

Pas la moindre sculpture d'elephant sur Elephanta. J'aurais du lire mon Lonely plus attentivement. En fait il n'y en a plus! Des vivants non plus. Ce sont les Portugais qui ont nomme cette ile ainsi, a cause d'une formation rocheuse qui ressemblait a un elephant. Depui le roc s'est ecroule et les restants ont ete transporte au Victoria Gardens qu'on n'a pas le temps de visiter.

Plusieurs jours a arpenter les rues de la ville, a pied, en bus. Magnifique! Nos sandales ont vieilli beaucoup au cours de ces quatre jours. Mais elles sont bien contentes quand meme. On a magasine aussi. Mais pas achete grand chose , si ce n'est quelques chemises pour remplacer celle qui a ete liquidee. Fait reparer mes pantalons qui etaient plutot amoches depuis la chute a Rishikesh et l'attaque d'une selle de chameau plutot vetuste. Mes beaux pantalons francais sont maintenant des Bermudas. Je voulais les jeter, mais Helene m'a convaincu. Le tailleur de la rue est tellement bon pour faire des bas de pantalons que je lui ai demande de refaire les coutures des vetements punjabis que j'ai achetes et qui se defont tellement les coutures etaient botchees, une batche du vendredi apres-midi, j'imagine.

On a ete recu par une famille indienne samedi soir passe. Ce sont des amis de Pauline. Elle, Sudeshna, est physicienne, lui aussi mais Pathikrit ne fait plus de recherche en pysique: il travaille comme consultant en informatique. Ils ont un garcon de 18 ans qui etudie au College de Jesuite St-Xavier. Originaires de Kolkata, formes en partie dans les universites americaines, ils vivent dans le quartier le plus agreable de Mumbai, selon leurs propres dires. Le Tata Institue of Fundamental Research a ete fonde par M. Tata, un des typhons de la finance et de l'industrie indiens. Tata en Inde c'est comme Bombardier, la Caisse de depot, et Culinar en une seule institution. Tata produit de tout: des fardiers, des autos, des bus, du the, etc... On voit ce nom partout. Un stationnement c'est presque toujours un paquet de Tata! Le hic c'est que Tata, la famille, pas la cie, n'est pas hindou.

Ce sont des Parsi, ou des Iraniens, emigres en Inde suite a la conquete de l'Iran par l'Islam. Les Zoroastriens ont fui pour eviter la persecution. Une belle legende que je vous raconte comme Pat me l'a racontee en deambulant sur le bord de la mer longeant l'Institut. Les Parsis arrives au Gujarat,
le royaume au nord du Maharastra, ou est situe Mumbai. Le roi du Gujarat veut faire comprendre aux nouveaux arrivants que le pays n'est pas assez grand pour les recevoir. Il presente un verre de lait, plein a ras-bord: plus de place! Le chef des Iraniens, probablement un Tata, la legende ne le dit pas, veut prouver que leur presence n'est pas menacante: il met du sucre dans le lait, voulant signifier qu'ils ne prendraient pas de place, et qu'en plus ils adouciraient le pays! Et selon plusieurs, les moins critiques, faut dire, c'est ce que font les Tatas depuis ce temps.

Sur ce je vous dit tata. Prochain texte du Goa. Je vous dirai si on a aime le film bolywoodien.

2003/11/08

Nouvelles photos

La derniere serie de photos avant celles du Rajasthan. Elles sont de Manali, Delhi, deuxieme visite et Agra (Taj Mahal).

On se plait a Mumbai.

2003/11/06

New york en Inde

La grande ville!!! Depuis hier je me sens comme a New York.

Un long voyage pour y arriver: 19h de bus. Pour moi c'est un record personnel, pas encore homologue, mais j'ai l'impression que ca ne sera pas long. Si ce fut si long c'est a cause d'un enorme bouchon, une immense "confiture de trafic" comme disait mon ami K. D., c'est-a-dire qu'on est arrete pendant 3 h sur une autoroute en construction. Deja cela, ca m'a fait penser a New York. En entrant itou. Des banlieus pendant des kilometres. Des camions et des autobus a perte de vue... Petite difference assez remarquable, tout de meme: la quantite de bidon-ville. Mais le meme feeling: celui d'entrer dans une metropole, une mega-city.

Nous avons trouve un hotel dans le quartier le plus touristique, Colaba. Un vieil edifice de type colonial. Notre chambre a 4 lits simples, ce qui n'est pas necessairement facile pour le couple. Mais ce qui impressionne le plus c'est la hauteur du plafond, environ 20 pieds, et les trois fenetres qui nous permettent de respier tres agreablement malgre la chaleur suffoquante (au Sageunay on parlerait de canicule. Ici c'est l'hiver). Des arbres immenses bordent les rues. On est a quelques pas de la mer d'Arabie, de la Gateway of India et de l'hotel Taj Mahal, qui saluait le depart du Prince Charles, quand on est passe devant, hier soir. (C'est curieux comme les grands nous suivent, Charles, Chretien! Qui d'autres. Je parie que Bush va nous attendre a Bali.)

On a reussi un exploit extraordinaire aujourd'hui: acheter un billet de train sans l'aide de personne. (On avait tout de meme les conseils de Lonely Planet.) C'est tres difficile en Inde parce qu'il faut tout savoir, en plus d'etre patient pour attendre dans des files interminables. Il faut connaitre le nom du train, son heure de depart, le type de classe qu'on veut et des tas d'autres choses... tout cela a l'air facile, mais il faut lire les affiches, remplir le papier, se presenter au guichet, ne pas perdre patience quand il faut recommencer, corriger un detail qu'on ne pensait pas important. Mais on a reussi. On etait tellement fier qu'on est parti prendre une biere au bar, juste a cote de la gare. (Meme en Inde, il y a des bars a cote de la gare.)

Apres on a fait ce qu'on fait a New York, on a marche. Toute la journee. Comme a New York aussi, ici il y a des taxis. Ils sont noirs et jaunes cependant. Et on n'a pas encore ose les prendre. Demain peut-etre. On a vu des jeunes qui jouaient au criquet dans un parc, des millions de personnes qui sortaient des banques et qui marchaient sur Mahatma Gandhi Drive, presque Fifth Avenue! Du street food partout. Tellement allechant qu'on en a mange. Des assiettes de fruits et de legumes avec un assaisonement qui vous met l'eau a la bouche: annanas, melons d'eau, bananes, mangues, concombres, carottes et dates!!! Et tout cela servi dans une assiette en porcelaine. On ne s'en est rendu compte que 500 metres plus loin. Il a fallut revenir sur nos pas pour rapporter l'assiette. On n'etait tout de meme pas pour les jeter dans la rue ;0)

Des bouquinistes le long de la rue aussi. On se retient pour ne rien acheter. Ils nous reste encore quelques titres a liberer.

On a aussi visiter le fashion district. C'est en fait une serie d'etals qui vendent des vetements a bon marche. J'ai achete deux chemises pour remplacer celle que j'ai du jeter parce qu'elle avait trop ete malmenee par les services de buanderie des hotels qu'on a visites. Surprise: c'est illegal d'essayer les vetements. Du moins c'est ce que tous les vendeurs m'ont dit. Apres avoir refuse d'acheter a 5 echopes differentes, je me suis decide a en acheter deux a l'aveugle. Elles sont tres belles. Mais, meme si elles ont l'air de me faire, une fois essayees, elles ne me font pas. Heureusement qu'Helene est la pour en profiter: elles lui vont a merveille. Demain je vais devoir m'en acheter une vraie, dans un vrai magasin.

Demain on visite l'ile Elephanta: l'equivalent de Ellis Island, sans la statue de la liberte. Mais il y a des statues d'elephants. J'imagine qu'ils vont etre blancs.



2003/11/04

Hindouisme

Mon ami Kanwar Dhananjai Singh, dit K. D., notre guide à Darhamsala, devenu blogueur, eu la gentillesse de me faire remarquer quelques erreurs dans mes explications des incarnations de Vishnu. Je vais faire les corrections qui s'imposent. Pour toutes questions je vous réfère à son tout nouveau blogue intitulé Karmyog - Hinduism. Je vais mettre le lien vers son blogue dans la colonne de droite.

Deux mois déjà que nous sommes en Inde. On se demandait si on "tofferait" deux semaines, avant notre départ. Là on commence à se demander si on ne renouvelerait pas notre visa qui se termine en janvier. Rien de décidé encore pour ce qui adviendra après cette date. Ce qui est certain par contre c'est que nous quittons Udaipur et le Rajasthan aujourd'hui. On a bien aimé notre séjour. En plus on est en pleine forme après ces quelques jours de repos. On a même des fourmis dans les jambes. On va peut-être en avoir encore plus demain matin puisqu'on a environ 16 heures d'autobus à faire. Heureusement que cette fois on va être à l`horizontal: en Inde il existe des autobus avec couchettes! On va essager cela ce soir.

Prochaine destinations: Mumbai pour quelques jours, ensuite Goa, Kerala, Tamil Nadu (ces trois dernies noms faisant référence à des États du sud de l'Inde. On devrait être rendu à la pointe la plus au sud autour de la période des fêtes.

Namaste