2003/11/26

Goa
Nous voici de retour sur la plage après une intermède de 4 jours pour visiter le site archéologique de Hampi, au Karnataka (tout près de Hospet, à peu près au centre de l'État, à l'est de la capitale du Goa, Panaji (ou Panjim, sur les cartes plus anciennes)), pour ceux et celles qui veullent le trouver sur la carte. Hélène va vous en parler dans son blogue d'aujourd'hui.

Notre voyage vers Hampi s'est fait en autobus, de nuit, pour l'aller, à partir de Panaji et le retour en train, de jour. Mais on est revenu à Margao (souvent écrit Magdaon), la grande ville de Goa. Le projet initial etait de visiter les deux plages qui semblaient être les plus tranquilles au sud de Goa, mais on a décidé de concentrer notre étape repos sur une seule plage, de façon à perdre moins de temps en déplacement. On a choisi la plage de Benaulim à une dizaine de km de Margao. On s'est d'abord installe dans un "Guest House" du village, mais la marche pour rejoindre le sable est trop longue. On se déplace donc après notres session internet, vers un "Resort", sur la plage, accessible uniquement à pied!! On y passe 6 jours à ne rien foutre d'autre que la "farniente".

Il se nomme "C.Roque"! Ne me demandez pas ce que ça signifie! Hélène hésitait croyant que c'était le Croque. Mai finalement on a décidé de déménager parce qu'on y trouve de magnifiques palmiers fabriquant d'ombre, tout juste à côté du sable fin de la plage. Donc possibilité de courir à l'eau sans se faire frire. Faut dire qu'à Arambol on y a goûté. D'habitude on est très prudent face au soleil. Malgré nos nombreuses expériences de coup de soleil hypocrites, attrapés sur la plage balayée par un vent frais qui camoufle la brulure, entre autres à l'Ile de mon prince, la journée de plage à l'ombre d'un parasol, s'est transformee en session de création de homard bouilli. Nos premières journées à Hampi ont donc été un peu douleureuses pour les épaules. Mais on s'en est remis et on est prêt à recommencer l'aventure de la plage...

A Benaulim la plage est à perte de vue. Il y en a pour une dizaine de kilomètres. Immensément large itou. Sable fin, coquillages et tout et tout. Très "laid back" comme ils disent dans Lonely Planet, surtout qu'avec notre arrivée la moyenne d`âge a baisse sensiblement. Plus "laid back" que cela on deviederait inerte. Beaucoup d'Allemands, de Scandinaves. Pas un Canadien à l'horizon. Les gens sont d'ailleurs un peu surpris de voir qu'on vient du Québec.

La pression est pas mal moins forte ici. Les Goanais sont différents des autres indiens. La religion bien sûr (ils sont en majorite catholiques) et l'influence portugaise. On a pas vraiment l'impression d'être en Inde. Surtout sur la plage. A Panaji on voyait de temps en temps des saris, mais la majorite des femmes sont habillees a l'occidentale. On y mange des fruits de mer et des poissons cuits à la portugaise, ce qui nous change des menus végétariens indiens habituels. On s'est promené, à Panaji, dans des ruelles qui ressemblaient à celles qu'on retrouve dans les villes méditérannéennes. Des églises catholiques un peu partout.

Tout près de Panaji on a visité "Old Goa", un site du patrimoine mondial où on a vu un monastère franciscain, une cathédrale et une basilique, du "Bom Jesu". Comme architecture cela ressemblait à l'église construite par Cortez tout près de Tampico au Mexique. A la basilique on a pu observer les restes de Saint François Xavier, disciple de Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, décédé en Asie. J'aurais dû dire les restes des restes puisque la plus grande partie de son corps est éparpillée dans des églises à travrs le monde (par des chasseurs et des vendeurs de reliques). A tous les 10 ans on expose les reliques au publique. On a raté la prochaine par 12 mois environ. Avoir su! A la dernière exposition, il y a avait ici plus de 1 million de fidèles pour observer le phénomène de conservation unique dans les annales de la thanatologie.(remarque de Helene: c'est vraiment ecoeurant! Je me demande ce qu'en pensent les Hindous ou les Musulmans qui visitent ce site!) (Autre remarque de H : dans cette eglise, dans une petite chapelle laterale, il y a une croix miraculeuse qui grandit constamment vers le plafond! Ils ont ete obliges de la "bracer" pour proteger le plafond de l'eglise! Ca fait qu'elle ne grandit plus! Mais elle fait toujours l'objet d'une grande devotion. Il y a une madame qui trouvait qu'on etait passe trop vite a cote et qui nous a dit de retourner et d'aller voir a l'arriere de la chapelle, ou tous les pelerins touchent a un morceau de la croix!)

Autre phénomène unique au Goa, du moins à date, on trouve des bars à tous les coins de rue. Ils sont aussi accompagnés d'un comptoir de vente, comme à la SAQ. Ici l'alcool se prend fièrement, sans cachette. Influence du catholicisme? (Autre remarque de H : On parle des hommes ici. J'ai jamais vu une femme indienne dans un bar ni meme en train de boire de l'alcool!)

Je dois vous quitter faute de temps d'antenne. A bientôt.

Aucun commentaire: