2014/04/09

AmériCádiz


Nous avons passé trois belles journées à Cádiz. Sur le bord de la mer. En fait, on peut difficilement être plus sur le bord de la mer puisque c'est une presqu'île. On n'a pas vraiment fait de plage, mais on n'a pas non plus passé notre dans temps dans les églises et les Musées. Ni non plus dans les Bar à Tapas et sur les terrasses. Un peu de tout cela.

Une chambre petite, mais dans un bloc appartement flambant neuf, avec toutes les commodités possibles. Dans un quartier populaire qui se préparait pour la semaine sainte. De quoi rendre la vie encore plus agréable.


Le premier choc nous est venu en nous rendant compte que c'est ici que Christophe Colomb a entrepris ses prmières démarches pour financer ses expéditions. Son dernier voyage a commencé ici. Aussi,  c'est en voyant le "AMERICADIZ" gravé sur la porte du fort qui défendait l'entrée de la Baie de Cádiz que ça nous est venu, ce petit pincement d'émotion.


Et le lendemain aussi en voyant, sur le quai de Puerto Santa Maria, de l'autre côté de la Baie, cette fontaine où les bateaux en partance pour l'Amérique s'arrêtaient pour faire le plein d'eau.


On a marché dans les promenades et les ruelles. Pas visité la cathédrale puisqu'elle est en rénovation et qu'on n'on y voit pas grand chose.


Plutôt opté pour le Musée archéologique, pour avoir une idée de l'histoire de la ville. Cádiz est la plus vieille ville habitée continuellement d'Europe. Sur quatre mille ans.

Le Musée est organisé comme celui de La Pointe à Callière. On se promène à travers, en dessus, en dessous des différents niveaux d'excavation archéologique pour passer à travers des époques historiques, depuis avant les Phéniciens en passant par les Romains, les musulmans, la reconquête par les rois chrétiens, jusqu'au vingtième siècle.

Des tonnes de photos ont été sacrifiées parce que difficiles à interpréter. La lumière tamisée créait de l'atmosphère, mais rendait la photographie plutôt difficile. Reste celle d'une citerne souterraine qui a été excavée dans les sous sols de l'archevêché.


Mais le soleil nous attirait vers la mer.

 

De nombreux pêcheurs, des baigneurs, même si c'était un lundi. Tout le monde veut profiter de cet été hâtif: normalement il fait 18c et non 24 à 26c comme il a fait tout au Long de notre séjour.


Le lendemain, tour de traversier pour voir la ville de loin. On découvre, à Puerto Santa Maria aussi, de beaux bâtiments, des places ombragées.


Détails insignifiants:

Finir la journée en rédigeant notre blogue est un vrai plaisir, généralement. Hier ce fut très frustrant. Des problèmes avec le iPad, le clavier que ma blogueuse préférée manipule ici avec dextérité. Les photos choisies, téléchargées, le texte redigé, je perds tout. Fausse manœuvre que je n'ai pu corriger. 


Les Espagnols semblent avoir trouvé une fonction non pornographique pour des demies poupées gonflables. Quoiqu'à bien y penser...


Croisé un petit premier communiant en pleine séance de photo sur la promenade au bord de la mer. M'a ramené à mon enfance. De mon temps on avait un brassard, des culottes courtes. Pas des uniformes de cadets. Mais les mains jointes et le chapelet sont identiques. La mère était bien fière que je lui demande de photographier son petit Caudillo.



On les a revus une heure plus tard. La maman prenait la pause du communiant à son tour, les mains jointes, mais la face en grimaces. Et c'était le petit cadet qui prenait la photo. Sont peut-être pas aussi "stifs" qu'il ne paraissait à première vue. Je n'ai quand même pas osé demander au petit si je pouvais photographier sa mère.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Oui c'est impressionnant de penser aux navigateurs qui partaient sans certitude... Alors qu'on voyage si facilement aujourd'hui! On a eu aussi une sorte de respect et d'humilité à Sagrès... Mais aussi j'aime vos détails insignifiants et suis ravie de voir que le bogue n'était pas une blague (quoique les ipoches et les grosPad ont souvent un joyeux sens de l'humour-demandez à Coderre! Xoxo. S

Edouard a dit...

Merci Sophie. On commence à s'apercevoir que les détails insignifiants attirent de plus en plus notre attention.