2014/04/07

Deux jours de déplacement


Les 5 et 6 avril ont été des journées de déplacement.

D'abord, le 5, une journée de marche. On a décidé de rester une journée de plus à Ronda, pour faire un sentier de randonnée. Il y a plusieurs sentiers autour de Ronda et on peut se procurer des cartes des sentiers. Tous commencent par descendre en bas de la falaise puis s'éparpillent dans la campagne aux alentours. On en a choisi un pas trop long pour essayer. Mais ça descendait pas mal dru; il avait plu toute la soirée et le matin et le sentier était glissant et dangereux. On en a fait à peu près la moitié, on s'est arrêté pour dessiner, et on est remontés. Au lieu de dessiner le beau pont de Ronda, j'ai choisi un arc arabe un peu décrépit, qu'on ne voit pas sur la photo. Mais on voit bien le pont.


Le lendemain, 6 avril, on prend un train vers Algeciras. Le Lonely et le Routard de Jean nous avaient dit qu'il s'agissait d'un bien joli trajet. Et ils avaient raison.

Voici la gare de Ronda. Un bel édifice. À 7h 30 le dimanche matin, tout le monde dort.


Du train, voici un petit village blanc au loin. Je ne me rappelle plus lequel. Vu du train, la photo n'est pas terrible.


Et ici, Jimena De la Frontera. Plusieurs villages finissent par De la Frontera, ce qui marquait la frontière entre l'Espagne chrétienne et le monde musulman.

Les villages sont beaux, avec des arbres fruitiers en fleurs; c'est le printemps.


Arrivés à Algeciras, on prend un autobus vers Cadix. (peux pas m'en empêcher, ça me fait toujours penser à Astérix!). Premiers aperçus de l'Atlantique; on voit l'Afrique au loin.


Édouard  parlera de Càdix demain, mais jusqu'à date, c'est mon coup de coeur. Une ville sympathique, très ancienne, un centre-ville toujours habité par ses citoyens. En plus, il fait beau et chaud. J'y louerais bien un appartement pour quelques mois.

Détails insignifiants :

Les gens se touchent beaucoup. Quand je demande un renseignement (C'est vrai que je choisis généralement des vieilles madames de mon âge!), on me tient par l'épaule, on me met les bras autour des épaules pour me montrer le chemin. Ça fait drôle.

Christophe Colomb est parti d'ici en 1492. Même si c'est ridicule, ça m'émeut d'arpenter la même plage ou le même port.

J'ai pensé à Lucie dans notre wagon de train, il y avait un groupe de randonneuses : 40 ans et plus, des bâtons de marche, des habits de randonneuses. Elles parlaient fort et se racontaient des farces. Bien sympathiques... Je sais pas Lucie, si tes marcheuses du pays de Galles étaient aussi rigolottes.

On va peut-être se réveiller cette nuit pour suivre le résultat des élections. Ça semble pas trop inspirant!

H




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