Le triangle du Xéres

J'ai beaucoup apprécié Cadiz. Une ville industrielle ou la crise frappe fort. On nous a dit que c'était la ville d'Europe qui avait le plus haut taux de chômage. C'est vivant, bruyant, beaucoup de monde dehors tout le temps.

Nous avons quitté en bus pour Jerez de la Frontera, une ville de 200 000 habitants, qui vit de tourisme et de la fabrication et l'exportation du vin, le sherry.

La vieille ville est très jolie, toute en petites ruelles, en passages, en petites places souvent décorées de fontaines.

La ville est pas mal endormie à l'heure de la sieste.

Comme la plupart des villes andalouses, elle est entourée de murailles et d'une forteresse, l'Alcazar, qu'on a visité.

En admirant les voûtes, bien conservées.

Ce matin, visite d'une "bodega" de sherry, Gonzales Byass. Ils font le sherry Tio Pepe. Un nom qui a immédiatement plu à Édouard. C'était suivi d'une dégustation. On avait droit à deux verres de vin, des verres bien remplis! Nos deux voisins de table, des Flamands, avaient payé par erreur une dégustation de quatre verres. Ils n'aimaient pas le sherry. On n'a pas laissé ça se perdre! À la fin de la dégustation, on était pas mal bons en Espagnol!

On a terminé le tout dans un bar à tapas. Ceux-ci sont des genres de boulettes frites. Voici Tio Édouard, avec son Tio Pepe et ses tapas!

Remarques insignifiantes:

Ces villes andalouses étaient arabes. Leur topographie est restée arabe. L'auberge ou nous habitons est une ancienne demeure arabe, composée de plusieurs maisons de formes irrégulières entourant un patio. Vraiment exotique. Même avec une carte, on se perd sans arrêt.

Les journaux actuels parlent du débat avec les partis céssionnistes de Catalogne. Ça joue dur. Madrid vient de leur refuser de tenir un référendum qui sur la séparation. Sensation de déjà vu. Je trouve le niveau du débat intéressant, dans El Pais en tous cas.

H.

É. ajoute une photo insignifiante, une affichette touristique:

On n'a pas été visité la plus grande collection de vin de sacristie! Faut dire que le Xéres, le Fino et tous les dérivés ont un petit goût de vin de messe. Me ramène encore au temps ou j'étais un enfant de coeur qui sirotait de temps en temps de la burette en cachette.