2014/05/03

Granada, Tapas un papier!



Les Tapas sont très populaires. À Montréal il y a de plus en plus de bars à Tapas. J'en connais deux très bons ;0) Et depuis que j'ai des amiEs qui voyagent en Espagne je sais que c'est de là que ça vient. Mes amiEs me disaient aussi que ce n'est plus comme dans le bon vieux temps, ou le Tapas accompagnait automatiquement la bière ou le vin qu'on commande au bar. J'avais donc bien hâte de goûter à cela. C'est fait. Même que pour mon anniversaire on a laissė tomber l'idée de souper dans dans un très bon restaurant au profit d'une "run" de Tapas dans différents quartiers. À Rome on mange comme les Romains!

Donc un blogue de photo, même si des photos de bouffe, c'est pas toujours appétissant, surtout quand c'est pas Distasio qui organise les mises en scène. Mais le but c'est de vous faire voir ce qu'on a mangé, pas de vous faire acheter un livre de cuisine.

La première photo montre l'assiette des calmars frits de "Los Diamentes", mangé "su'l cutter", comme on dit. On avait tellement faim en redescendant de notre visite des parties gratuites de l'Alhambra, qu'on a oublié de prendre la photo avant. Ils les font avec une panure genre tempura. Un peu plus léger et pas du tout caoutchouteux, même si je ne dédaigne pas du tout la grosse panure à "gnognon rings". Mais ces calmars étaient divins.


A Granada, contrairement au reste de l'Espagne, je crois, un tapa vient automatiquement quand on commande une boisson. Ici on mange toujours en buvant. Cependant, c'est la maison qui choisit. Il y a même un menu qui avertit le client: Ici les tapas ne se commandent pas, ils se consomment, selon ma traduction libre. La maison nous sert ce qu'elle veut.

Comme ici, deux morceaux de fromage sur du pain et quelques olives. Simple. Mais pas autant que dans les lieux plus fréquentés par les touristes, comme sur le Bord du Darro et face à l'Alhambra. On a fait deux places ou les consommations étaient le double de ce qu'on paie dans le quartier. Et avec pas de tapas par dessus le marché!


Ici un peu plus sophistiqué. Une omelette froides, aux patates avec garnitures. Délicieux.


Des fois c'est plutôt ordinaire comme ces tranches de jambons, pas du tout ibérique, comme on dit ici. (L'Andalousie fait de très bons jambons qui n'ont rien à voir avec ce qu'on nous offre dans nos super-marchés). Mais là c'est du cheap, avec une tranche de pain, une petite sauce aux tomates fadasse sur un lit de chips.


Mais le vin était pas pire du tout.

Aux "Seis Peniques" ils ont un truc intéressant: 8 tapas et une consommation pour 8 Euros. On s'est contenté de 3 : de la morue frite, comme un fish & chip, de la salade aux patates qu'on appelle Salade Russe ici. Pas terrible en général. Mais la morue et les légumes en sauces étaient très bons. De petites portions.


Les meilleurs repas, à Granada, tapas compris, on les a pris au "Los Trastos" à 2 minutes de notre logement. Ici une salade aux fruits de mer.


Mais des fois, meme quand c'est généralement bon, on a des surprises comme ces patates rôties, avec la même tite sauce aux tomates. Faut dire que c'étaient les troisièmes consommations qu'on prenait au même endroit. Le dernier tapa n'était pas tout à fait à la hauteur de nos attentes.


Mais le vin était bon.

Le fait qu'il est arrivé après quelque chose de surprenant et d'un peu bouratif ne l'a pas aidé : des artichauts frits dans une panure de tempura sur une sauce aigre-douce. Ça faisait chicken balls géantes, quasiment transformées en chicken legs, avec sauce rouge. Un peu épeurant à première vue. Mais c'était savoureux.


Hier on a mangé un plat qu'on n'avait pas encore osé essayer. Il y en a partout. Typique, parait-il. Comme on mangeait dans un restaurant vieux de 120 ans, le "Candela", on a pensé que ce serait sûrement bien préparé le "rabo de toro". De la queue de boeuf, en fait. Un plat mijoté qu'on a bien apprécié, finalement. Mais on était content de l'avoir pris en tapas et non en "Racion".


Ici des anchois brochettés sur un lit de chips. Ils ne sont pas frits, mais marinés, les anchois, pas les chips. Les broches ne servent qu'à faciliter la manipulation. Servis sur des chips, mais avec de l'huile d'olive pour lier le tout. Très bon.


Ceci aussi est assez inusité: de la morue frite avec une panure, mais dans une sauce tomate. Plus que mangeable, même si je n'aurais jamais pensé faire cela.


Ce qu'il y a de fantastique avec l'art culinaire espagnol c'est l'absence de formalités. En tout cas, dans les milieux qu'on a fréquentés. Il doit y avoir une dizaine de types différents de lieux de restauration. Des tavernes, des cafétérias, des bars, des restaurants et j'en passe. Et partout tu peux commander de n'importe quoi. Il y a tojours du bon café, toutes les boissons imaginables. Et à manger.

Les portions sont variables le tapas est une petite portion, la "media racion", une portion moyenne, et la "racion" est plus grande. A deux tu peux toujours prendre un menu du jour qui comprend deux plats, un dessert et une boisson et partager. Tu peux jouer avec les formats: deux tapas et une media racion; cinq tapas à deux personnes, comme bon te semble. Pas comme chez-nous.

Et pas regardant. Une fois assi à une table ou debout au bar, tu peux passer ta journée à siroter ton café ou ta cana. Pas de pression jamais, même quand des gens font la queue pour avoir ta table. Le serveur vient quand ça lui tente. Mais il vient toujours. Ne te donne jamais l'addition, sans que tu ne l'aies d'abord demandée.

Ci-vi-li-zés

On a aussi mangé des plats plus copieux que les tapas dont ces "caracoles". Chez nous ça ce mange avec du beure à l'ail, les escargots. La version andalousienne me plait d'avantage. La sauce est aux amandes.


Un plat qui nous a surpris aussi ce sont les gourganes. Nous qui pensions que ça ne se mangeait qu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean! Ici ça ressemble un peu à notre soupe aux gourganes, mais le lard salé est remplacé par des calmars et il n'y a pas d'orge.


Et pour terminer, la surprise de la journée. Dans la ville c'est fête. La fête de la croix de mai. Partout les places publiques sont aménagées/décorées avec des objets "traditionnels". On a passé des heures à les visiter, à observer les femmes habillées en Flamenca. Et on a eu droit au tapa le plus surprenant à date,


Des gourganes crues avec du jambon, ibérique cette fois. Tout le monde s'en régalait. On a tout mangé le jambon, mais il nous est resté quelques gourganes, surtout quand on a vu le merveilleux boudin qu'on avait commandé, en trop grande quantité, cependant.


Salud!

É

Quelques remarques de la ménagère : comme on a un petit appart, on se fait à manger. C'est la saison des artichauts, petits et délicieux, des asperges, des fraises et les mandarines sont irrésistibles!
On a aussi essayé 2 fruits qu'on ne connaissait pas : les "nisperas" et les "chirimoyas". Le dictionnaire dit qu'en Français ce sont des nèfles et des anones, ce qui ne vous avancent probablement pas non plus. Mais c'est bon.

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