Rendu sur place on a eu droit a une formation pour nous expliquer comment se déroulent les combats, les paris, l'entrainement. Mais seulement apres un toast rituel en plein milieu de l'arene avec un excellent rhum local appellé Caballito.
Les grosses Toña d'un litre sont apparues sur les tables, des tacos. Le parté est pogné. Et la visite des lieux s'est faite avant le début des combats.
Quelque-uns des protagonistes. Remarquez que les cretes sont coupées, que les jambes sont ''plumés'', pour éviter les blessures inutiles, nous a-t-on dit.
Le propriétaire de l'arene nous a montré comment on préparait les coqs. Vers trois heures vingt,
Hélene a pu, voir les gants de boxe qu'on utilise pour couvrir les ergots durant les combats d'entrainement pour éviter les blessures. L'apres-midi avancait. De plus en plus de monde pompette. Un monsieur voulait tellement nous donner la main, que le service d'ordre est intervenu pour le reconduire aux limites du terrain.
Tout commence par la pesée. Ensuite les propriétaires négocient entre eux pour fixer le montant de l'enjeu, la longueur des lames a fixer aux ergots. (Finis les gants protecteurs) Par la suite seulement les paris du public peuvent se faire. Mais cela semblait tellement compliqué que personne de la dizaine de touristes qu'avait mobilisés Via Via n'a osé s'y risquer.
L'arene. Notez que la biere Toña est un des principaux commanditaires de ce combat.
Les belligérants
a prendre des photos. Du sang? Oui il y en a. La mort des coqs, itou. Mais généralement pas. On arrete les combats avant que la mort ne se produise. Mais souvent le gallo finit dans la soupiere, meme s'il n'est pas mort dans l'arene. On nous disait que les propriétaires font tout pour sauver leur coq blessé. Quizas.Les vrais coqs
Le vrai combat
Le vrai combat
Faut dire, comme vous pouvez le voir par les photos, que j'étais en plein milieu de l'action. Le groupe pouvait envoyer une personne dans l'arene par combat. J'ai eu l'honneur d'etre le premier dans le ring. Un peu épeurant. Je ne voulais pas recevoir de coq volant en pleine face. Heureusement le propriétaire de la Gallera était a mes cotés pour m'indiquer quand me tasser. Il avait un morceau de contre plaqué qu il mettait devant moi, quand le combat était trop menacant. En plus il fallait s'acroupir pour ne pas obstruer la vue des spectateurs. Ce qui fait que mes photos ne sont pas terribles. En tout cas celle-ci laisse bien voir que ca bougeait dans le ring.
J'ai passé le restant des combats, assis au bord á deviser en buvant de la biére et du Caballito (un aguardiente local) et
J'ai passé le restant des combats, assis au bord á deviser en buvant de la biére et du Caballito (un aguardiente local) et
Je ne retournerai pas voir de combat de coq. Helene non plus, j´en suis sur. Mais ca valait la peine de voir comment certains hommes du Nicaragua passent leurs dimanches apres-midi.
3 commentaires:
Quelle description! Y aurait-il l'effet du mélange de la bière et du Caballito? Maintenant moi aussi je sais que jamais je n'irai voir un combat de coqs,je suis prévenue.
Intéressant tout de même. Merci.
Lise
Maman fait dire que le dimanche après-midi, elle, elle joue au bridge avec Lucie et ses amies... et que c'est encore plus l'fun! Mais elle aimerait que vous lui rapportiez du Caballito!
Sophie (et Marie, pour Édouard!)
Bonne fête en retard de nous deux!
Sophie, dis à ta mère que je voulais lui en apporter un petit demiard, mais que Hélène ne voulait pas. Je vais essayer de lui touver de beaux jeux de cartes avec des ¨gallos¨ dessus.
Merci pour les souhaits de fête.
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